26 décembre 2006

Sex Toy

En récompense de la grande sagesse dont j'ai fait preuve cette année (comme toutes les autres d'ailleurs, n'est-ce pas), j'ai reçu de bien beaux cadeaux merci. Parmi eux, un joujou extra que je n'arrête plus de tripoter. Un geste suffit pour écarter le cuir qui l'habille et accéder aux plaisirs promis. Il réagit à la moindre caresse, juste du bout des doigts, et il fait tout ce qu'on lui demande : un p'tit coup ici, un p'tit coup là, et ô joie… Il susurre des mots doux (certes avec une voix un peu métallique) sans se lasser (tant que les piles fonctionnent, bien sûr), et n'est jamais à court de suggestions en tous genres. On apprend plein de choses avec lui, dans un sens ou dans l'autre, et il n'hésite pas à mettre en pratique et à montrer l'exemple. Très discret, il se glisse aisément dans un sac pour l'emporter et l'utiliser partout où on veut, tranquille chez soi dans son lit comme à la caisse du supermarché. Très maniable également, on peut s'en servir dans toutes les positions, même en marchant. Dommage qu'il ne brille pas dans le noir, il aurait été parfait.

22 décembre 2006

The Meat's Lament

Tonton Gégé va bientôt découper la dinde ou le chapon, ou autre volaille farcie et rôtie. Ayons une pensée émue pour toutes ces pauvres bêtes en chantant en cœur la complainte de Menshi, la douce et tendre ration de survie d'Excel. Ahooooooww…



15 décembre 2006

Nananana Remix

Une magnifique nouvelle version de Nananana par Iom (l'ancienne, avec les mots, est ici).
Enjoy!





10 décembre 2006

Gig review

Le magnifique concert de Tounga Darwa System, j'ai bien failli le rater, et c'eut été fort dommage. Il faut dire que c'était à Creil, et ma Midgetmobile était un peu fatiguée. Après avoir fait le tour de la ville quelques dizaines de fois et m'être consciencieusement perdue, j'ai tout de même fini par oser approcher la faune du coin pour demander mon chemin (si jamais vous devez un jour vous rendre à la Grange à Musique, mappy est très nul sur ce coup-là, les sens interdits ne sont pas tout à fait dans le bon sens, et les noms de rue un peu fantaisistes). En tout cas la salle est superbe, abondamment ornée de manifestations de l'art local (même le PQ est tagué), et on a une vue imprenable sur la scène de la mezzanine (où il fait tellement chaud qu'on a aussi une vue imprenable sur les musiciens en train de faire des strip-tease). Pendant que le public se gèle dans le froid picard, j'ai droit à la balance de Silver Haze et de TDS (merci pour les boules quies), à quelques tentatives de communication d'un type de la sécurité quelque peu aviné, et à la p'tite bouffe avant le bruit. Bref, c'était bien sympa, mais vivement que ça commence.

C'est donc TDS qui ouvre le bal avec "Silence" qui n'a rien de silencieux et c'est tant mieux. Ça envoie du gros minou, comme dirait l'autre. La mezzanine vibre sous l'effet de la basse de Matt qui a plus d'un cheveux sur sa tête (pardon, fallait que je la fasse, celle-là), Charles et sa guitare restent imperturbables malgré Ludo qui vient le gratouiller sous le menton et lui dire des mots doux à l'oreille. Le groupe enchaîne avec "W", et on sent que Squale se fait plaisir, il met tout son talent de chanteur-hurleur à l'œuvre et dialogue avec Ludo, le contraste entre leurs voix donnant toute sa mesure. S'ensuit "France", qui semble réchauffer enfin le public qui se remet tout doucement de son attente réfrigérante, puis "En secret", pour lequel le père spirituel de Manu Katché délaisse les baguettes un instant pour taquiner la trompette. TDS continue avec des nouveaux morceaux, comme "No God" et "Eve", et des anciens, avec "Pas lâcher" et "I am", et l'énergie ne faiblit pas, bien au contraire. Enfin, ils terminent par "Waaaargh!" "I feel", mais Squale n'a pas mal pour de vrai même si ses cris sont très impressionnants, et quand on croit que c'est fini ça recommence, oh yeah ! Bien sûr, Lo était un peu tout triste de ne pas avoir dansé et sauté sur scène avec ses camarades, tout caché qu'il était derrière ses fûts ; il a donc tenté, une fois le concert terminé, une ébauche de crowdsurfing, mais allez savoir pourquoi, il a pas sauté, hin hin…

08 décembre 2006

You don't suit me!

Weepee! Richard Kapp gave me the great honor of composing such a nice and lively song on one of my texts for his crazy and wonderful advent calendar. Thank YOU, Richard!







You don't suit my complexion
You don't suit my clothes
You don't suit my wide vision
You don't suit my pose

You don't suit my direction
You don't suit my play
You don't suit my shaking sun
You don't suit my way

I just want the perfect match
A piece of ass, some white for black
I deserve better than that
Don't pin yourself up against my back

You don't suit crying for fun
You don't suit my face
You don't suit introversion
You don't suit no grace

You don't suit my obsession
You don't suit desire
You don't suit my starvation
You don't suit inside

I just want the perfect match
A piece of ass, some white for black
I deserve better than that
So won't you now get off my back


01 décembre 2006

Listen to Richard's advent calendar!

Today's December 1st (just in case someone hadn't noticed), and it's the beginning of Richard Kapp's crazy idea: one song a day until December 24th, each one composed on the very day.
You can listen and download each song here.


27 novembre 2006

Word of mouth

MySpace may not be a means of promoting lyrics, but as for music, it seems to work better. So here's a part of what I discovered (or promote), mainly by getting invited by groups who probably think I suit their friends pool.

MySpace Radio :

# Tounga Darwa System (France) – I am
#
Million Dollar Mouth (US) – In a garbage can
#
Gregory Michael (US) – Mending room
#
Heaven's Factory (US) – Just kill me
#
Trym (Norway) – Lullaby
#
Izabo (Israel) – I am on you
#
Tom Songs (Germany) – Teddy Bear
#
Me vs You (France) - Pills
#
Yeccan (Mexico) – Ausencia
#
Garden Gate (Norway) – Too small shoes
#
Jeremie (France) – Hidden part of me
#
march15 (Switzerland) – Touch down
#
Richard Kapp (Austria) – The Kingdom's mine
#
Orin (US) – I can't feel
#
Katie (Australia) – Milkman
#
The black holes (UK) – Call me
#
Peppermint Pig (France) – Bad Sequels

23 novembre 2006

TDS liiiiiiiiiive


Le 9 décembre prochain, si vous êtes dans le coin de Creil (on commence par regarder sur une carte, et on se rend compte que finalement c'est pas si loin de Paris) et que vous êtes prêts à affronter la caillera locale, y a du son et c'est du bon, avec Tounga Darwa System qui dévoilera en avant-première les futurs titres de son album (tellement en avant-première que je les ai même pas encore eus dans ma bouatamèl… je dis ça comme ça…).



(le coup de la belle affiche sur mon pare-brise, moyen quand il pleut, elle a un peu souffert… et merci pour cette nouvelle dégradation de ma réputation de sérieux, non mais !)

17 novembre 2006

Now that I'm in the MySpace sphere, what am I supposed to do with this thing?

Il y a quelques mois, j'avais vaguement planté une graine spatiale (c'est de la faute à Robert, ça encore), mais ça me faisait un peu peur, donc j'étais bien décidée à la laisser pourrir : virer Tom de mes "amis" (d'abord je lui ai rien demandé, lui il s'invite comme ça, c'est quand même un peu limite, je trouve), n'inviter personne, toujours répondre "refuser" si quelqu'un osait tenter de communiquer, et bien sûr ne jamais cliquer sur le profaïle, on sait jamais, ça peut réveiller le machin.
Mais voilà, le machin a été tiré du lit à coups de j'veux être ton bisounours, donc bon, j'ai actualisé, j'ai fait attention à ne pas répondre aux questions très indiscrètes que te pose myspace, et j'ai mis une tronche spatiale pour l'occasion, en me disant après tout pourquoi pas, promouvons-nous dans myspace pendant que le loup blabla, des fois que de jeunes groupes français prometteurs en manque de mots viendraient à passer.
Après moins d'une semaine de vagues errances dans cet univers un peu étrange, je ne suis pas tout à fait sûre de l'efficacité du truc. Premier constat : des requests viens faire partie de ma confrérie, j'en ai eues, mais elles viennent pas vraiment de France. En fait c'est surtout des groupes anglo-saxons qui veulent faire ami-ami. Bon, qu'à cela ne tienne, ça permet de découvrir des trucs sympas, comme ça par exemple :



(Millbrook - Meet me in the fields)
Sympa aussi, ceux qui viennent te dire coucou, comme Ségolène (faudrait p'têt que tu songes à changer de pseudo…) ou Peppermint Pig, ou bien encore les Sparks, qui m'ont même envoyé un mail. Non, je t'arrête tout de suite, c'était pas un mail genre c'est le même pour tout le monde, non non non, on est devenus super potes, avec Ron et Russel, on a partagé des trucs intenses, tu vois, ils ont trop kiffé mes textes, même qu'ils m'ont demandé de faire les lyrics de leur prochain disque, un concept album sur la plomberie, mais j'ai pas trop le temps là maintenant, et depuis que j'ai de l'eau chaude je me sens vachement moins concernée. Ils étaient déçus, bien sûr, mais bon, je peux pas non plus répondre à toutes les demandes sous prétexte qu'on a fait un tube ou deux.
Des mails, j'en ai reçus également d'un autre genre. Malgré l'absence de toute allusion à caractère explicite, certains ont réussi à s'imaginer que j'avais confondu myspace avec meetic. Dans ce domaine, je note deux tendances : le genre marketeux, qui essaie de se vendre en quelques mots, et le minimaliste, qui se contente d'un objet sans équivoque assorti d'une adresse messenger.
Tout ça pour dire que des réactions sur mes textes, on peut pas dire que j'en ai eu des masses (j'en ai eu d'ailleurs bien davantage à propos de la photo – dont une magnifique retouche en raison de son caractère politiquement incorrect, merci Nicolas). Je crois que je vais la laisser pourrir un peu, ma page…

(hé, Arnaud, avec toute la promo linkée que je viens de te faire, t'as intérêt à me payer… et d'abord, si t'es en train de lire ça, arrête tout de suite et va travailler, non mais)


Edit : myspace, ça sert aussi à se faire jeter par des groupes pour qui on a écrit...

12 novembre 2006

I got so much to say

1) Attrapez le livre le plus proche, allez à la page 18 et écrivez la 4ème ligne :
"Quel est le principe affirmé dans l'article L. 121-5 du Code du travail ?"
Annales Nathan, Économie-Droit Management des Organisations STG, Bac 2007
(si je laissais traîner un bouquin intéressant près de mon bureau, vous croyez vraiment que je pourrais travailler ?)

2) Sans vérifier, quelle heure est-il ?
L'heure que le plombier me rende mon eau chaude.

3) Vérifiez :
Ah non.

4) Que portez-vous ?
Noir, trop grand, sans forme, top confort. Comme d'hab.

5) Avant de répondre à ce questionnaire, que regardiez-vous ?
Le bouquin susmentionné. Mais pas le courage. D'où le questionnaire.

6) Quel bruit entendez-vous à part celui de l'ordinateur ?
Les deux neurones qui jouent au ping-pong entre mes oreilles.

7) Quand êtes-vous sortie la dernière fois, qu'avez-vous fait ?
Je suis allée gagner de quoi payer ma nicotine quotidienne.

8) Avez-vous rêvé cette nuit ?
Oui, encore.

9) Quand avez-vous ri la dernière fois ?
Un mail que j'ai reçu, d'un certain Wally, il y a environ une heure. Je crois que c'était pas censé être drôle, et pourtant.

10) Qu'y a t'il sur les murs de la pièce où vous êtes ?
De la peinture blanche, et sept post-it (qui sont tous périmés depuis plusieurs semaines… faudrait p'têt que je les enlève…)

11) Si vous deveniez multimillionnaire dans la nuit, quelle est la première chose que vous achèteriez ?
Une Mini Austin, la vraie, celle qui est vraiment toute petite. Et kaki.

12) Quel est le dernier film que vous ayez vu ?
Me souviens plus, mais c'était sûrement avec Merry.

13) Avez-vous vu quelque chose d'étrange aujourd'hui ?
Un chauffe-eau qui marche pas alors qu'il devrait. Mais je l'ai vu hier aussi. Et le jour d'avant…

14) Que pensez-vous de ce questionnaire ?
Non, je pense pas, là, trop tard.

15) Dites-nous quelque chose de vous que ne savons pas encore :
Pour de vrai, mes cheveux sont verts.

16) Quel serait le prénom de votre enfant si c'était une fille ?
Ah non.

17) Quel serait le prénom de votre enfant si c'était un garçon ?
Non plus.

18) Avez-vous déjà pensé à vivre à l'étranger ?
Déjà fait, mais je ne pense pas que je le referai.

19) Que voudriez-vous que Dieu vous dise lorsque vous franchirez les portes du paradis ?
… encore en avance…

20) Si vous pouviez changer quelque chose dans le monde en dehors de la culpabilité et la politique, que changeriez-vous ?
Les systèmes d'ouverture facile… qu'ils soient vraiment faciles à ouvrir.

21) Aimez-vous danser ?
Le bout de mes orteils aime bien taper en rythme. Ça compte ?

22) Georges Bush ?
Il fait de la musique ?

23) Quelle est la dernière chose que vous ayez regardée à la télévision ?
Euh… ça devait être les amphis de la 5, mais ne me demandez pas de quoi ça parlait, j'en ai aucune idée.

24) Quelles sont les 4 personnes qui doivent prendre le relais sur leur blog ?
"doivent" ?

08 novembre 2006

Moaning in the shower


Depuis le 24 octobre, comme certains d'entre vous le savent, mon chauffe–eau a décidé de se mettre en grève. Le con. L'intervention plombière d'urgence le lendemain m'avait redonné espoir ("c'est rien du tout, ma p'tite dame, ça y est c'est réparé"), mais en fait que dalle. Évidemment, je devais partir juste à ce moment-là (ce qui m'a permis de bien profiter de l'eau chaude de Merry, merci), et quand je suis revenue la semaine dernière, bien sûr pas de miracle en mon absence. Allô m'sieur le plombier (je vous le dis tout de suite, des fois que : non, cette histoire ne se termine pas en film porno), mais il était trop occupé, bien sûr. Le con.
En attendant, faut bien que je me décide. Que fais-je ? Plusieurs choix s'offrent à moi. Le plus simple : puer. Avec possibilité de limiter les dégâts en abusant du déodorant et en évitant de trop bouger les bras (voire en se chopant un bon rhume si possible, histoire d'avoir le nez un peu bouché). Mouais… je suis pas assez rockattitude pour ça, les cheveux gras dans la gueule, j'aime autant éviter, de même que les miasmes de ma crasse.
Autre possibilité : trouver un ami sympa pas trop loin qui aurait de l'eau chaude à me prêter (je suis pas vache, je la rends après, promis). Cependant, étant donné l'heure moyenne à laquelle j'allume ma première clope le matin, je me suis dit que j'allais vite découvrir que je n'avais pas d'amis ; je préfère donc m'abstenir.
Alternative : squatter un hôtel en attendant que le problème soit réglé. Certes… sauf que cette année, j'ai décidé de révéler ma vraie nature et d'exprimer toute ma fainéantise en travaillant à temps partiel, et que le centre des impôts a sérieusement niqué l'optimalité de ma zone monétaire (si vous avez pitié de moi et que vous voulez faire un don, pas de problème, je prends).
Reste la dernière option : respirer un grand coup, fermer les yeux, apprendre à se laver en moins d'une minute si possible, et se convaincre que c'est bon pour la peau et la facture d'électricité. Bon. Respirer, ok. Fermer les yeux, facile. Mais la suite s'avère un peu plus problématique, et si je suis en passe de battre mon record en termes de temps passé sous la douche (pour le coup, finis les gommages à la papaye et autres masques nourrissants aux extraits de riz), je n'en suis pas moins persuadée que l'exposition répétée de mon cerveau à l'eau glacée va laisser des séquelles. J'en sens d'ailleurs déjà les effets : j'ai commencé à écrire un texte, et il est parfaitement compréhensible.
Je tente bien de me réchauffer un peu en harcelant le plombier au téléphone (non non, toujours rien de sexuel), ce qui s'est avéré franchement inefficace jusqu'à présent. Maigre consolation : je reprends le boulot demain, je vais donc pouvoir me défouler sur de pauvres petits enfants innocents. Hmpff. Un peu trop cool, la vie, en ce moment… Bon c'est pas le tout, mais j'ai tout mon courage à rassembler : je vais prendre une douche.

Edit : petit jeu con pour l'occasion, retrouvez donc la chanson dont j'ai un peu détourné les paroles ci-dessous (c'est facile, mais bon, faut bien s'occuper en attendant le plombier).

I'm waiting for the man to come
For him to turn hot water on
My water-heater
Cries for a plumber
Desperately

I'm waiting for the man to come
I hope that he will get things done
Cause there in the chill
All that I feel
Is my crawling skin

It is not easy to wash
When the water can't get warm
That's right it firms up my breasts
I fear to smell so I do my best

And in the morning
I slip out from my quilt
I take my courage in both hands
Cause when I sniff
At my armpits
I know that I'd better
Get into the shower

Still waiting for the man to come
I hope that he won't be too long
I should have maybe
Invited him in
My cold shower

04 novembre 2006

Living nostalgia, humble pie or bitter fruit

Me voilà de retour chez moi, après avoir fait un tour du côté de la Brie, qui est une région magnifique : on y trouve certes du fromage, mais aussi des villes aux normes Disney (les brins d'herbe ont une hauteur réglementaire de 4,78 cm), et surtout Merry (dois-je rappeler que c'est mon p'tit frère d'amour, ou tout le monde a compris ?). Les nombreux kilomètres parcourus ensemble ces derniers jours nous ont permis de réécouter de la bonne vielle musique de notre enfance.
Ainsi, voyage dans le passé avec cette radio : un échantillon de ce que j'écoutais (parfois sous la contrainte, notamment lors des longs voyages ponctués de "On est encore loin ?" ou de "J'ai envie de vomir"), à l'époque où je mesurais moins de 1,20m (si, j'ai grandi depuis, d'abord !). C'est donc un mix entre la musique paternelle, celle de Merry et la mienne (oui, les morceaux plus pourris, c'est les miens, mais j'assume). Certes, c'est un peu fort de synthé, mais j'ai grandi (puisque je vous le dis !) dans les années 80, hein, donc bon. Et vu que le froid arrive en force, ça réchauffe de remuer un peu les fesses sur ces grands tubes inoubliables (en tout cas pour moi) :
# Giorgio Moroder – Chase (Midnight Express Theme)
# Status Quo – In the Army Now
# Roger Glover – Love is All
# Kraftwerk – Autobahn
# Sandra – Maria Magdalena
# Mel & Kim – Respectable
# Scorpions – Still Loving You
# Orchestral Manoeuvres in the Dark - Electricity
# Jean-Michel Jarre – Oxygene part IV
# The Mamas and the Papas – California Dreamin
# Art of Noise – Moments in Love
# The Clash – Should I Stay or Should I Go
# A-Ha – Take on Me
# The Rolling Stones – Miss you
# Confetti's – Sound of C
# Depeche Mode – Just can't Get Enough


31 octobre 2006

A Merry day, my beloved supposed brother

Après une journée passée avec Merry, je me suis retrouvée à écouter des trucs comme ça :





(ça vient de )

Et la citation du jour (enfin du soir) de Merry :
"Là, je suis déjà pas mal… mais tu vas voir, quand j'aurai fini cette bouteille, je serai super drôle."
S'est ensuivie une histoire à propos d'un toto en slip, mais j'ai pas bien compris.


23 octobre 2006

Nananananana

Iom, un compositeur comme j'aime : non seulement il paie d'avance (merci, hein !), mais en plus il veut bien que je mette sa musique qui déchire trop sa race ici. Montez le son, c'est de la bonne !





Come along cause I'm longing for
Wider close sway
Get on so
Under your hips
Tricks are sweeping tides
When you fit I feel all right
Oh I could lie
But you turn me on
Spin you round and take it all
You can only love it coming rock'n'roll
All rules give way when you're all randy, so…

Come along cause I'm long undone
Don't want to wait
Move it on
Until it hits
Six-shooter like
When you shift you do all right
Oh I choose my devil when you don't
Fetch it out and take it all
You can only love it coming rock'n'roll
All rules give way when you're all randy, so…

Could you believe that you are mine and I need you
Oh would you believe now I'm fine that you are mine
Well should you believe that anything can hold a while
And don't you believe only you get me high
You know
Lay on me, it's easy
And all that you should keep in mind is delight
And that I could just take and let it down
Hey, you're such a great lay and I want you around
Come along, it's all fuck and rock'n'roll
What else do we need, we are no standing stone

20 octobre 2006

Service not included

Devant la recrudescence de demandes de textes (note : octobre est un mois inspirant les compositeurs), je me vois dans l'obligation de demander une participation afin de couvrir partiellement les charges occasionnées, comprenant :
- papier (ref : Ultra Blanc, 90g) ;
- encre (ref : Paper Mate Flexgrip Ultra, noir) ;
- électricité (j'accepte le paiement de l'intégralité de ma facture EDF) ;
- thé (ref : Lipton/Thé blanc et Twnings/Earl Grey)
- nicotine (là, ça commence à faire cher) ;
- usure des yeux ;
- usure des neurones ah non, a pu ;
- contribution à la formation du cal sur mon majeur droit ;
- contribution à la formation de cellules adipeuses fort disgracieuses ;
- coût d'opportunité du temps consacré à l'écriture du texte.

Pour information :
Envoi d'une facture détaillée sur simple demande.
Tarification aléatoire à la tête du client.
Montant payable en notes, à 15 jours fin de mois.


15 octobre 2006

Mushroom Samba

Un documentaire édifiant sur la violence urbaine et les dangers liés à l'ingestion de substances illicites.
Il présente, avec beaucoup de recul et de pudeur, la dure réalité de la vie : la difficulté de gagner de quoi simplement se nourrir, l'indifférence et le mépris des mieux pourvus à l'égard des démunis, l'incapacité des forces de l'ordre (et leurs bavures), les dangers d'une conduite irresponsable sur la route, les effets dramatiques des drogues et les problèmes gastriques.
Attention, certaines scènes peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes.

11 octobre 2006

Her shoes fit my feet

Comme je n'ai pas beaucoup de temps en ce moment (oui, je travaille – le premier qui se marre, je lui caresse le fondement à coups de tatanes), juste une petite histoire vaguement mise en rimes et pas trop absconse pour une fois (enfin je crois).


Hardly ever
As long as daylight was watching us
As some others
Were keeping on calling on us
Only a little smile
To pledge the evening when we met up
At last at twilight
One hour, only one hour
We would always say
Not more, not until the next day

So we would shiver
Under the cold light of a hall
Open to all weathers
Sometimes my cigarette smoke
Wandered towards her face
She'd slightly wrinkle her nose
While her hands would sway
Telling life, nothing and all
She often gave the first gesture off
The one that implied
Now it's about time
Back into our own walls
And I used to pretend
Not to have seen it
Searching for a sentence
Not to leave the bench
Not too quickly

Once in a while
I would wear her shoes
They fit so right
More than I would
From the very first day
The very true reason why
I had to see her again
And once in a greater while
She climbed up to my room
As my roommate was outdoors
Had gone over the wall
To give herself to
Surely fully manned hands
For some kind of dance

Talking it all through
"Should I say I do?
I wanna go back there
Should I call again?
Two letters I can't bear"
And for sure "Do you know?"
Always ending up "I know"
She finally did what she said
Though in another way
And about what I said
I did not in any way

26 septembre 2006

So one says














One can hear sometimes oneself whisper
I forgot the word
There ain't duly no stitches to be done
I'll give back whatever I paid in time

One says my blurting isn't as tight
As my belief
Used to be
For a turn, but only turns are gone
And the kindly man said, there's no wrong
I wish we didn't meet up
You know, now it's all come out too much

So there ain't down even no pictures
To remember
What a stir, what a stir to hold in
Blamed for going back to the beginning

Who really cares about what one says
I suppose
I wore his clothes
Make a stab, only one and a face
That makes me sneeze again, nothing's wrong
I wish we didn't meet up
You know, now it's all come out too much


Pour les anglophobes, lisez donc les textes de Baezzim écrits à l'occasion du concours d'auteurs organisé par Elisa Tovati (que ce soit "Neuf mois", catégorie "maternité", qui ait été retenu me laisse un peu perplexe…).




20 septembre 2006

Maintenant et puis


Now and then

If I had a blindfold handy
I wouldn't see your poking
Out of a memory let out
Seldom out of sight
I'm not sure
Your nimble fingers tied
In a knot
The snatches of a little talk

Taking it off
Every now and then
You come a second to
What pulls it through
It may be that you told enough

Wishing well
Left it anyway
To me to get
A little bit upset
Somehow now and then


Et si vous n'avez pas tout compris, Ségolène Sarkozy, mon traducteur officiel, a fait une version française très fidèle :

Maintenant et puis

Si j'avais un maniable les yeux bandés
Je ne verrais pas votre pousser
Hors d'une mémoire laisse dehors
Rarement hors de la vue
Je ne suis pas sûr vos doigts agiles attachés
Dans un nœud
Les bribes d'un petit entretien

Le prenant outre
Du chaque maintenant et alors
Vous venez une seconde à
Quelles tractions il par lui
Se peut que vous ayez dit assez

En la souhaitant bonne
A gauche de toute façon
A moi pour obtenir
Un peu de façon ou
D'autre maintenant et puis.

15 septembre 2006

Listen Tax-free

C'est le moment de l'année où il devient difficile, même avec beaucoup de bonne volonté, de se foutre de la gueule de Laffer. Votre zone monétaire perd de son optimalité, et je n'y peux rien, mais je peux vous offrir une nouvelle radio :
# Elliott Smith – Walz #1
# Theo Hakola - Cherries
# Edwyn Collins – The Magic Piper
# The Dandy Warhols – Plan A
# Massive Attack – Black Milk
# Queens of the Stone Age – Burn the Witch
# The Smiths – Bigmouth Strikes Again
# The Raveonnettes - Twilight
# Harry Bellafonte – Day Oh
# Dead Can Dance – Chant of the Paladin
# The Sparks– Hear no evil, See no evil, Speak no evil
# BO Macross Plus – Voices (English)
# Seu Jorge – Life on Mars (cover)


09 septembre 2006

Middle way


A crack in a hole
Any idea
None whatsoever
Gonna leave it out
Hands flat on your knees
Gambling on words
He said, walk it off
That's what you've thought
Taken aback
I can tell myself
You can sneer instead
No matter what made it all
You can have a guess
With his hands
On the back of your neck
Gonna chew it whole
I know what you said
It's your middle way
...
And I sometimes wake up in the early morning to find out a bunch of delightful flowers :




Thank you so much, monsieur Moutarde.

03 septembre 2006

Toaduct



En France, on a une conscience très aiguë des problèmes de nos amis les batraciens, qui se font régulièrement écraser par les voitures (et en plus ça colle aux pneus c'est dégueulasse). Il faut savoir que les crapauds, ça nique à période et endroit fixes, ou en tout cas à peu de choses près. Ils n'ont pas de discothèque où ils peuvent aller lever de la grenouille, ils s'organisent donc des petites soirées sympas, vers le printemps, mais comme ils n'ont pas beaucoup d'imagination, ils font toujours ça dans les mêmes coins. Et comme ils sont un peu cons aussi, ils s'arrangent pour qu'il y ait une route à traverser. Bien sûr, la plupart se font écraser avant d'avoir pu partouzer. C'est dramatique, vous en conviendrez.
Dans les coins les plus réputés, on a donc aménagé des passages sous la route, qui permettent aux excités de rejoindre leurs belles sans danger, et on a appelé ça des "crapauducs", superbe néologisme que l'on trouve dans très peu de dictionnaires. Effectivement, les crapauducs ont permis la chute du taux de mortalité précoïtale batracienne, et c'est merveilleux. Cependant, aux périodes de pointe, ça bouchonne dans les crapauducs, et il y a toujours des petits malins qui, impatients de faire du sexe, se disent que ça ira plus vite de passer par la route et sprotch. Ils ne sont pas si malins que ça, finalement. D'ailleurs, les Anglais, qui ont également à cœur de protéger leurs crapauds, ont bien compris que, humains ou amphibiens, même combat : ce n'est pas parce qu'on met un panneau qu'il est respecté. Au lieu de crapauducs (fort coûteux à construire), les Anglais préfèrent donc une solution plus radicale : quand c'est le moment de s'envoyer en l'air, ils ferment les routes d'accès aux rave parties, et les voitures doivent se contenter de quelques hérissons un peu plus loin. Évidemment, ceci entraîne l'absence de néologisme anglais pour désigner un crapauduc, ce qui est fort triste et regrettable. Il n'était pourtant pas si difficile de créer un splendide et explicite "toaduct", non ? Et alors, me direz-vous ? Alors rien, c'est la rentrée, c'est tout.


27 août 2006

Merry-go-round

Un tour sur les pitichévodébois ? Y a qu'à cliquer :





Les forains : jolies notes par Telex, jolie voix par Candy Cane.

Et le boniment :

Merry-go-round
Stuck in outdated savors
Of used annoying pleasures
You hold a frozen sight
I bet you didn't give a try

And now you look at your back
To be sure to come in last
You moan before the start
Light touching has never been so sharp

And now you stare into space
Awaited look on your face
You cry before ending
In case you would get to enjoying

And now you look like you're dead
An on and off nodding head
Trapped in a tourniquet
Happily following insane ways

And stuck in empty colors
Of fucking rotten pictures
You hold the rope to hang
I bet that you don't give a damn


23 août 2006

A name you can't trust



Dans la série les bonnes séries américaines comme on aimerait en voir plus souvent, on a "Profit". Jim Profit, ze héros, n'a rien d'héroïque : c'est un executive d'une world company, il est sociopathe, probablement psychopathe. Il ne semble pas ressentir grand-chose, il est surtout très doué pour manipuler les gens et éliminer, au propre comme au figuré, ceux qui le gênent dans ses projets. Ah oui, et il dort dans un carton.
Cette série, diffusée en 1996 aux États-Unis, a été un échec total, malgré les excellentes critiques. L'amoralité omniprésente n'a pas beaucoup plu au public américain, et dès la diffusion du pilote, les scores d'audience chutaient à chaque nouvelle scène jugée un peu trop limite. Comme celle où une femme, genre pouff sur le retour, accueille Jim dans son bureau en l'embrassant à pleine bouche : le "Hi, Mom" faisant suite au baiser fougueux, c'était un peu trop, semble-t-il. C'est vrai, quoi, on ne couche pas avec sa mère. Et on ne tue pas son père, non plus… entre autres joyeusetés du même acabit. Bref, seulement une saison avec huit épisodes, et c'est bien dommage.
En revanche, la diffusion française en 1997 a très bien marché.


17 août 2006

Part U-bend

Et si on changeait de radio ?

# Bowie - The man who sold the world (scrouiiik, scrouiiik)
# IOM - Love, an implosion (en attendant le prochain album, avec p'têt un ou deux textes de votre serviteur)
# Goldfrapp - Ride a white horse
# The Pipettes - Your kisses are wasted on me (rien que pour faire plaisir à Jake)
# Martin Gore - Smile in the crowd
# Merz - Warm cigarette room
# Molko - Bubblegun (c'est d'un classe…)
# Dylan - Blowin' in the wind (rien que pour faire plaisir à Ze F)
# Portishead - Undenied
# Dead Can Dance - The cardinal sin
# Sinead O'Connor - Jackie
# Elfman - The cemetery (BO Batman Returns)
# Beethoven - Symphonie n°7 en la majeur II Allegretto (ça lui arrive de faire des trucs bien)
# Allegri - Miserere (si si, écoutez jusqu'au bout, ça vaut le coup)


13 août 2006

Graciously Mouthed

Becomingly
Long-lasting move
Where silently
Skins ended blue
Safe fickleness gave birth to
Freaks and fallacies
Persistence slid down
Graciously mouthed

Feels dragged themselves
Out of the shell
Crazed underneath
A little vague
As it pleased

Fooled eyes would see
Close halfway
Still out of reach
Until defeated
A writhing puppet
Would stand there
To disclaim
A few salt tears


08 août 2006

So long, Honey

So long, honey
You'll soon be gone
What can you think about, now
I got it wrong

So long, honey
Hold your sweet tongue
Now I'm thinking about you
Don't tell me wrong

So long, honey
Have you seen one
I'm staring at golden glints
Drowned in a pond

So long, honey
A tiny con
No need to say you're sorry
Tunes will play on

So long, honey
It won't be long
So don't worry about me
I think I'm gone


06 août 2006

Sing Dylan Sing

Si Dylan a des millions de fans dans le monde, c'est probablement parce qu'il est capable, après s'être pinté copieusement (du moins est-ce mon hypothèse) pendant que ses potes lui rendaient hommage (30th Anniversary Concert, 1992), de monter sur scène et de… euh... chanter ?





[La même avec l'image en plus (format mpeg, 32 Mo) ici]

02 août 2006

Clouds and politics, Season 2, Episode 3 & 4/4

Les deux derniers épisodes d'un coup, comme à la télé, d'autant que le dernier est assez court :
Realpolitik, part 3
Realpolitik, part 4

(et comme certains d'entre vous le savent, c'est pas trop la patate fringante en ce moment, donc je fais comme Arty et me mets en vacances de blog)

Clouds and politics, Season 2, Episode 2/4

La suite de ce qui précède :
Realpolitik, part 2


30 juillet 2006

Clouds and politics, Season 2, Episode 1/4

Bon, on a bien rigolé avec "L'homme qui n'aimait pas les nuages" ( et ), maintenant on passe aux choses sérieuses avec :
Realpolitik, part 1

Ze pitch by ze auteur :
"Janvier 1871.
Le siège de Paris par l’armée prussienne s’achève, et par là même la guerre opposant la France aux États allemands. Le chancelier du nouvel Empire germanique, Otto von Bismarck, est à Paris pour préparer la paix, assurer la suprématie allemande en Europe et ôter aux Français tout désir de revanche…
"

(je rappelle, cher lecteur, que tu peux poser toutes les questions que tu veux à l'auteur)

27 juillet 2006

Clouds and politics, Season 1, Episode 2/2

Pour vous éviter de regarder des trucs bizarres à la télé, voici la suite et fin de la première nouvelle de Merry :

L'homme qui n'aimait pas les nuages, partie II

(S'il y en a qui sont toujours pas contents du format, je leur fais en xls)

Et après ça, allez donc écouter la top compil 60's de Jake. C'est pas tout à fait la même époque, mais c'est vachement bien aussi.

24 juillet 2006

Even for a prince

I might have shuffled off all my cards
When I came up to some shiny stars
I let my fingertips slide along
To shape angles that are only wrong…

I guess I've dreamed
About a casual prince
Horizons lean
Got a little hint

I slither 'bout on that tricky path
My left foot set down on aftermath
My bag full of pieces that can't join
For the half-smile of a teasing boy…

I guess I've dived
Into a morning mist
That doesn't rise
Even for a prince

Now I hide my hands and shake my head
I dare a mere sidelong glance instead
I turn myself to another moon
Who could tell I'm a bit of a loon…

I leave it off and shrug my shoulders
Only she can make my eyes lower

I guess I've sighed
Once or twice over it
But I can't lie
Even for a prince


(Merry est interdit de commentaire jusqu'à nouvel ordre)

Crumpled words

Veux-tu dire par là que mes mots ont besoin d'être lissés ?

21 juillet 2006

Clouds and politics, Season 1, Episode 1/2

Je ne sais pas quel est le feuilleton de l'été sur TF1 cette année, mais c'est forcément moins bien que ce que fait Merry. Alors éteignez la télé et lisez plutôt le premier épisode de ses nouvelles steam-punk :

L'homme qui n'aimait pas les nuages, partie I

(NB : n'hésitez pas à contacter l'auteur pour toute question, notamment d'ordre historique, il adore ça)

Edit : pour les râleurs allergiques aux beaux diaporamas powerpoint (faut bien que mes études servent à quelque chose, merde !), le même en format doc :
L'homme qui n'aimait pas les nuages, partie I

19 juillet 2006

Highly stupid or tremendously smart?

Je n'arrive pas à me décider : mes chats sont-ils profondément crétins ou formidablement intelligents ? Se planter au milieu de la cuisine en couinant peut en effet être considéré comme une technique de chasse très efficace, puisque, neuf fois sur dix, il y a dans le coin un humain suffisamment stupide pour croire que la bête est affamée (depuis le temps, l'humain ne fait plus vraiment attention au ventre rebondi qui menace de toucher le sol). Et comme il fait un peu chaud en ce moment (vous avez remarqué ?), la stratégie devient plus retorse : s'affaler au milieu de la pièce en faisant semblant de couiner pour convaincre l'humain de son état d'épuisement total, et attendre que l'assiette atterrisse délicatement sous le museau.

De plus, le chat fait ainsi montre d'une grande générosité envers l'humain : ce dernier doit s'entraîner au saut-de-chat-putain-le-con-qu'est-ce-qu'il-fout-là, ce qui lui permet d'entretenir sa forme physique (avec certes quelques risques de chutes douloureuses, le but étant d'éviter le chat par tous les moyens, au péril de sa propre vie). Mais est-ce bien de la générosité, ou bien plutôt une nouvelle manifestation de l'ingéniosité féline ? L'humain ne doit-il pas être en bonne forme physique pour bien servir le chat ?

D'un autre côté, ces tigres de salon sont également capables de demander à sortir par une porte (alors que l'autre juste à côté est ouverte) mais de refuser de sortir pour que l'humain ouvre la porte ou la fenêtre à l'autre bout de la pièce, des fois que la température - ou la pluie, la neige… selon les saisons - serait plus clémente à quelques mètres près. Mais est-ce vraiment un problème de neurones déficients ? L'humain, attendri par les grands yeux larmoyants, obéit et ouvre les portes/fenêtres selon le bon vouloir du félin (pour l'occasion, le nom de celui-ci devient souvent Mékilékon). Or, être capable de soumettre l'humain à sa volonté, n'est-ce pas là la preuve d'un esprit supérieur ?

On peut également s'interroger sur les motivations du chat lors du brossage matinal de dents humaines. En effet, la papatte essaie d'attraper le filet d'eau qui coule du robinet, et ça ne marche pas, ce qui agace profondément le chat. En plus, ça mouille, donc on secoue la papatte. Crétinerie ? Pas sûr ! Cela permet à l'humain de se laver la figure en même temps (le chat est donc vraiment généreux) et de lui faire comprendre qu'il doit cesser toute activité pour s'occuper du chat (là, le nom de celui-ci devient plus arménien et s'agrémente du suffixe "-téchian"). C'est également l'occasion pour le chat d'exprimer sa nature artistique en promenant ses papattes mouillées sur le lavabo blanc, ce qui en outre renforce la domination féline sur l'humain qui doit nettoyer.

Je crois que Douglas Adams s'est trompé, ce ne sont pas les souris qu'il faut craindre, mais les chats et leur volonté d'asservir l'humanité. D'ailleurs, je me dépêche de finir d'écrire ce post passionnant, car je sais que d'ici quelques minutes, l'un d'entre eux va inévitablement se rendre compte que je ne m'occupe pas de lui et va me le faire comprendre. L'un se contentera de s'installer sur le clavier, la papatte sur la souris, pour me ramener dans le droit chemin. L'autre, moins patient, commencera par utiliser le pouvoir des grands yeux, et si je tente de l'ignorer, il me plantera ses griffes dans la cuisse en couinant… Aïe ! C'est bon, j'arrive…

15 juillet 2006

Idle Reflection



Certains événements récents m'ont fait repenser à une conversation que j'avais eue avec un jeune homme fort sympathique à propos de la notion d'exister.
Les deux acceptions du verbe semblent presque s'opposer. Le fait d'exister peut se définir comme la seule manifestation tangible d'une entité dans un cadre donné ; dès lors, exister n'implique aucune interaction ni intervention d'une perception par une conscience extérieure. À l'inverse, on considère souvent qu'exister suppose la nécessaire reconnaissance d'autrui : en l'absence d'interaction avec son environnement - et, naturellement, il est question ici essentiellement d'interaction avec d'autres personnes, les choses pouvant rarement être à même de susciter de façon semblable, par leur manifestation, une conscience de soi - il devient aisé de se considérer comme étant seul, l'absence de lien social pouvant entraîner une remise en cause de son existence même, bien qu'il ne s'agisse que d'une vue subjective. C'est pourquoi on recherche ces liens qui permettent de rassurer. Pourtant, subordonner son existence aux réactions d'autrui ne risque-t-il pas de mener vers une dépendance qui pourrait conduire à agir en fonction de ce que l'on croit être les attentes d'autrui, dans le but de se convaincre de la valeur de son existence ? En outre, si l'on existe à travers le regard d'autrui, comment peut-on alors concevoir son essence dans son intégralité, si tant est que l'on puisse la définir du fait de son caractère évolutif, dans le sens où chaque individu ne peut avoir qu'une perception partielle et également évolutive de l'essence d'un autre ? Suffit-il de juxtaposer les regards, tout en sachant que leur appréciation même ne peut être que subjective ? Ça donnerait un super plan de la complémentarité de l'homme à la Shinji version première fin d'Evangelion… euh, ouais... fait trop chaud pour réfléchir.

Taken in thicker
Hitch it up
A wrinkled leech runs after
Your old bitchy luck
Lead on the seeing
To the brim
And you got to check
Every smile is cleanly dressed
You're waiting for your turn
So put on your most flattering shirt
Waiting for your turn

Reflected in glass
Got it too fast
For a thrill you can back
Nutty crap
Look to the ground
The self-doubt you found
Made your skin itch, you know
It ain't got no more stature, though
Waiting for your turn
You put on your most flattering shirt
Not to lose your nerve

13 juillet 2006

Hush please in the morning



(Je rappelle que l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, que fumer tue, et qu'il est parfaitement interdit d'ingérer quelque substance illicite que ce soit.)

On shaky looks
I curve and take my head
Do I wear boots
I crawled down when you said

The tick tock could get stuck
I guess I didn't care so much
Now the morning sucks
My eyes are dry and just cuss… soft dust

Gone limp near miss
I look back at my head
Sit down in grit
I'm a mess
Such a wreck cause my new friend
Got me fed
Fuck me, where is my bed
Hold me loosely
I forgot half of it

Pictures I may have seen
Now scream up and ring in my ears
My dear friend hurt me
I'll get back for sure when I'm clean


11 juillet 2006

À la demande générale…

… et plus particulièrement à celle de P.P. (prononcez à l’anglaise, c’est plus drôle), je viens m’expliquer face au parterre de bloggeurs au sourcil dubitatif, à l’air hagard et à l’œil éteint qui se demande depuis quelque temps ce qu’est l’Empire de Trébizonde.
Ahem.
C’est pas des bobards, cet Empire a vraiment existé entre 1204 et 1461. Trébizonde est à l’époque une paisible petite ville de province de l’Empire byzantin, sur les rives de la Mer Noire, qui a vu débarquer Alexis et David Comnène, 2 frères qui fuyaient les croisés qui s’étaient emparé de Constantinople en 1204. N’étant pas du genre à se laisser faire ou impressionner, ils ont fondé leur propre mini-empire byzantin (avec Trébizonde pour capitale) qui s’est révélé une affaire payante, vu qu’il a même réussi à survivre à la prise de Constantinople par les Ottomans en 1453.
Cette extraordinaire longévité serait due à une culture pontienne très marquée (les Pontiens sont les Grecs du nord de l’Asie mineure. Ils sont aujourd’hui aux Grecs ce que les Belges sont aux Français), à une position stratégique au débouché de la route de la soie (par ici la bonne soupe!) et à la beauté légendaire des princesses de Trébizonde qui ont permis une série de mariages et d’alliances avec tous les voisins (Latins, Grecs, Arabes, Mongols, Turcs), ce qui mettait l’Empire à l’abri d’éventuelles invasions.
Ce qui n’a pas empêché le sultan Mehmet II de s’emparer de cet Empire pour ainsi dire sans armée en 1461 et d’emprisonner l’empereur David Comnène et toute sa descendance pour leur faire définitivement passer le goût du pouvoir et de l’indépendance. La légende veut que le dernier fils de David (le septième !) se soit évadé et ait fondé la branche des Comnènes de Morée (= Pélopponnèse). Et un jour, ils reviendront, et ce jour-là…
J’ai entendu parler d’un projet pour fêter les 800 ans de l’Empire de Trébizonde, qui consisterait à fonder une sorte de ville pontienne en exil, dans le nord de la Grèce. Mais je ne sais toujours pas si cette ville – du nom de Romania (référence à l’Empire romain dont se réclamait l’Empire byzantin et l’Empire de Trébizonde) – est effectivement sortie de terre…
(By Merry)

08 juillet 2006

Caught out ironing!!

Non mais franchement, ce qu'il me fait faire...

Led by her shaking hand
It can feel her burning pain
Along the board
It knows that it can
Nothing at all

Another tear's dropping on
It steams it off, quickly gone
She is chained
To a manly man
Not an iron

Will she notice
What it feels for her
It would promise
To never burn her


It slides around and soothes folds
Of delicate materials
Though its knob bleeds
For her crumpled soul
Is beyond reach

So it sighs steaming out
In a light warming cloud
Shutting in
What it wants to shout
And keeps sliding

Not fine enough
It's a freaky wire
It would switch off
For one of her smiles


07 juillet 2006

Remembrance

Petite illustration en mots des souvenirs admirablement dessinés de Paprika :

I remember the sky was there
Whatever color, I don't care
The bustling and noise hit around
Couldn't be but dull brown

When your hands met my wishes
And your lips full of promises
Blew off all my defenses

Your eyelids hid up your desire
But you know your breath couldn't lie
I drew you closer casually
Only you seemed to be real

In our space where naught could intrude
Where craved yet unknown skies were blue
Waiting to be seen all through

I remember and tremble on
Cause there's so much left to strip off
Forever won't sure be enough

Quelle émotion dans ses cases...

04 juillet 2006

Music's on

Petite synthèse de ce que j'écouterai en gros sur la route cet été (cliquez juste à côté, là, sur Music) :

# The Dandy Warhols – Not if you were the last junkie : c'est pas toujours super bien, les Dandy, mais quand c'est bien, c'est vraiment bien.
# The Kills – Kissy Kissy : j'aurais pu mettre n'importe laquelle, mais celle-là est très "on the road"...
# Queens of the Stone Age – Mosquito Song : après le chat, le moustique. Du QOTSA tout doux, ou presque, une fois n'est pas coutume. En espérant que les moustiques cet été ne soient pas aussi voraces que le dit Josh.
# Rufus Wainwright – Cigarette and Chocolate Milk : il est beau, il a une belle voix, sa musique est belle.
# Brooklin – Heart Lies : j'ouvre la catégorie "soutenons les jeunes groupes français", et si ce n'est pas follement original, ça s'écoute plutôt bien.
# Second Sex – Lick my Boots : je ferme la catégorie susmentionnée avec ce titre bien pêchu pour se réveiller le matin.
# PJ Harvey – Missed : comme j'aime quand elle s'énerve…
# Siouxsie and the Banshees – Obsession : petit retour dans le temps, pour la voix terriblement sensuelle de Siouxsie.
# Duffy – The Postcard : c'est triste à se tirer une balle, c'est vrai, et ça date un peu, mais je ne m'en lasse pas.
# REM – Boy in the well : elle me fait des choses, celle-là, c'est dingue.
# BO Armitage III : je ne sais plus le titre du morceau (et de toute façon, à tous les coups il est en japonais), mais pour ceux qui auraient vu les trois premiers épisodes de la série, c'est la scène où les méchants se foutent sur la gueule avec les héros, tandis que Mars et la Terre se rejoignent autour de la notion d'humanité et que les 2ème génération pleurent. Pour les autres, vous pouvez écouter, mais ça fait pas le même effet.
# BO Innocence (Ghost in the Shell II) – Flowers grieve and fall : reprise du thème du premier opus, en plus "énervé", et c'est tant mieux. Et j'arrête là pour les bandes originales de mangas, on va croire que je ne regarde que ça.
#
Candy Cane At your crescent : je dis rien, sinon il va encore rougir… oh et puis merde, qu'il rougisse ! Ce qu'il fait est magnifique, et j'aurais pu en mettre tout plein d'autres que celle-là.
# Telex & Candy Cane – Life as it should be : très belle collaboration du précédent avec le suivant (quel art de la transition, n'est-ce pas ?).
#
Telex Late Bloomer : et pour finir, ma préférée des compositions de ce jeune homme fort talentueux.

02 juillet 2006

One day in Paris


(Dessin par Arthur Novak)

La journée a mal commencé. Arrivant à la gare, en avance naturellement, j'étais sur le point de me rendre sur le quai lorsque j'ai entendu prononcer mon prénom avec insistance. Une collègue. Merde. Évidemment, elle prenait le même train que moi. Évidemment, elle n'avait pas encore pris son billet et il y avait la queue au guichet. Toutefois, la bonne fortune semble toujours récompenser les insouciants, et nous n'avons pas raté le train. J'ai dû cependant subir sa conversation pendant tout le trajet, constatant avec horreur que les piles de mon truc à mettre-de-la-musique-dans-les-oreilles étaient à plat. Évidemment. Donc à la place de jolies notes et de belles voix, j'ai écouté des "Il fait chaud, hein ?" (certes), des "Je connais mes niveaux pour l'année prochaine, tu veux que je te dise ?" (faut pas te sentir obligée), ou encore des "Tu n'étais pas au pot de fin d'année hier soir, comment ça se fait ?" (faut pas déconner, j'ai une réputation à entretenir, moi). J'avoue qu'à l'approche de Paris, j'ai opté pour l'option fuite, prétextant une urgence naturelle pour rejoindre le wagon le plus éloigné que j'ai pu atteindre. M'en fous, elle est mutée, la collègue, et je ne la reverrai jamais.
Une fois sur le quai, j'ai levé les yeux à la recherche de mon baby-sitter pour la journée, qui lui avait oublié de baisser les yeux. Nous sommes tout de même parvenus à nous retrouver à mi-hauteur, et je l'ai laissé m'emmener où il voulait. S'ensuit l'épreuve transport en commun sous la terre, où l'atmosphère est bien sûr plus étouffante, probablement moins à cause de la plus grande proximité du magma que de la densité humaine. Avec la mansuétude qui le caractérise, mon guide a écourté le voyage dans les tunnels pour me permettre de retrouver aussi rapidement que possible l'air pur parisien. Une fois sorti de l'enfer souterrain, on a presque l'impression qu'il fait frais…
En évitant très subtilement l'échoppe Gibert "Droit – Économie – Gestion", nous nous sommes installés à la terrasse ombragée d'un café, légèrement en retrait des émanations tant gazeuses que sonores de pots d'échappement, et pour un peu, on se serait cru à la campagne (euh… non, quand même, pour beaucoup). Après avoir commandé de quoi nous sustenter et nous réhydrater, nous avons pu commencer sérieusement la séance de babillage. Rires, souvenirs, confidences, bonnes et mauvaises langues, un peu de tout et surtout très agréable. Ainsi, j'ai appris deux ou trois trucs qui me permettraient de le faire chanter (n'hésitez pas à me contacter si vous voulez savoir ce qu'il y a caché sous son armoire, je suis corruptible). Nous avons dit beaucoup de mal des rares personnes que nous connaissons tous deux (hin hin…). Nous avons discuté philosophie à propos du shérif de l'espace en écoutant distraitement de jeunes baladins et des chantres de Hare Krishna. Nous avons également souligné fort pertinemment qu'il faisait chaud. Trop chaud pour travailler, en effet, d'où une remise à plus tard des sujets [ð] durs/doux et [i] court versus [i:] long.
Néanmoins, puisqu'une journée sans s'instruire laisse tout de même un arrière-goût d'inachevé, j'ai tenté de lui apprendre à faire des compliments. Car si le jeune homme est doué pour grand nombre de choses, l'hypocrisie n'est pas son fort. Et, ô joie, l'élève a acquis les bases avec une rapidité confondante : de retour d'une séance d'élimination, phase qui suit logiquement celle d'hydratation, il me dit, avec son sourire le plus délicieux : "Je t'ai regardée à travers la lucarne des toilettes ; tu avais le regard dans le vague, et tu étais magnifique"… Cet homme a bien raison, lorsqu'il écrit "aux chiottes le romantisme". D'ailleurs, j'ai quitté sa compagnie peu de temps après dans le seul but de le retrouver (mais je n'ai vu que le ciel par la lucarne des toilettes, celle-ci se situant à un niveau bien trop supérieur au mien).
Mais, trop tôt, il a fallu reprendre le chemin des galeries souterraines, prendre congé et se promettre de se revoir bientôt, pour me faire de nouveau avaler par le monstre bruyant qui devait me ramener dans mon pays. C'est avec la tête emplie de belles images et le cœur guilleret que j'ai trouvé porte close en arrivant en bas de mon immeuble, pour cause de nouvelle panne du digicode associée à l'absence de clé magique sur mon porte-clés pourtant fourni. Une journée qui commence mal doit-elle finir mal, quel que soit le plaisir entre deux ? Eh bien non : le plus gentil voisin du monde m'a non seulement ouvert, mais a également vérifié chacune de mes clés (il m'arrive trop souvent de passer à côté de l'évident, ce n'était donc pas inutile) et promis de me faire un double de sa clé magique à lui pour m'éviter de déranger par interphone interposé les bonnes gens à des heures indues. Et j'ai retrouvé mon lit en me disant que l'humain peut être fort charmant, quand il s'y met.

01 juillet 2006

Not my Fault

Not my fault...
So what's the use?
One look or another
Look into the corner
Take the trouble to
Smiles ring out
As long as some air's left
Was it a good one?

Seven struck hits
Hand on the latch
Used bodies back
Hands under hips

Amongst amends
Look for breathing
So that clouds may fly
Away without a sound
Where's the filled-in zone
Where's the scarlet bath
When one wanna moan no more
Apathetic eyes divide

Angel, fall again
No other choice
Than pretending
Once more

Four limbs on the ground
(It'll soothe down...)

29 juin 2006

It's the time to put in practice what you've dreamed about

(Je vois que l'anglais remporte un franc succès, même Ludwig Gottlieb von Haydn a déserté.)

Je viens d'écouter le dernier album des Sparks, Hello Young Lovers. Cela faisait longtemps que je n'avais pas mis d'étincelles dans mes oreilles, en raison des relents technoïdes de Gratuitous Sex and Senseless Violins qui m'avaient fait quand même un peu peur. Mais Hello Young Lovers ne présente pas ce travers, il fait la part belle aux cordes et au piano, et n'est pas si mal que ça dans l'ensemble. Il n'est bien sûr pas à la hauteur de Kimono My House, mais s'écoute assez bien, malgré le côté opéra rock qui devient lassant sur la fin (s'il y en a que ça intéresse, la vidéo du premier single, Dick Around, qui a un je ne sais quoi de Bohemian Rhapsody).
Bref, ça m'a tout de même donné envie de faire un petit retour en arrière et de réécouter les deux frères Mael. Ce qui me donne l'occasion de vous mettre cette jolie vidéo de Amateur Hour version live, où on appréciera plus particulièrement la performance scénique de Ron (le moustachu).



(oui, je sais, là ce sont les badébis que je vais faire fuir)

26 juin 2006

Alternative ends

(Especially for Merry)

· Stinking fantasy like:
"[…]Kathleen found herself hiding in the bush. She heard some trumpeting, and wondered what it could be. She lifted her head a little, and she couldn't believe it: it was an oliphant! Mounted with dozens of trolls, the beast was making its way through the plain and was about to trample Kathleen under its huge feet. Fortunately, Princess Daenerys appeared suddenly from the sky with her three dragons and swiftly came down. The great glittering black dragon grabbed Kathleen in its claws, and they all flew away back to Jamaillia."

· Steam-punk like:
"[…]Kathleen found herself balancing at the top of the Eiffel Tower. She only just managed to escape the automaton that was trying to throw her into space, and grabbed a rope hanging from the dirigible above. While the wind was swelling her gown, she felt someone taking her up. But when on the dirigible, she discovered with horror it was the Commander of the Imperial Guard. However, his sardonic laugh was interrupted by the knob of the Duke's cane who had arrived just in time, as usual. Kathleen tidied her hair while the Duke straightened his buttercup-yellow gloves, and he gave her his arm to take her to the dining room of the dirigible."

Break-ups in a row

(Sequel to "From Monday to Friday")

Sarah knocked on Kathleen's door. She had been trying to avoid her for a week or so, as she began considering the situation to be awkward, but if she went on doing so, Kathleen would start to ask for some explanations. Today was Thursday, and the men were away. Kathleen opened the door and let Sarah come in. She shut the door and turned back to greet her with a kiss, but Sarah had already moved towards the middle of the room. Sarah kept turning her back to Kathleen who immediately felt something was wrong.
"Actually, I've come only to tell you something", Sarah said.
"Yes? What's the matter?" Kathleen asked.
"I, err… I think this ain't right, you know."
"What, 'this'?"
"Well, the two of us. We shouldn't do that. I mean, I do love Peter, and whatever the situation is, David's your boyfriend." Sarah turned around to face Kathleen but didn't dare to look straight in her eyes.
"I see", Kathleen said. "Yet you haven't seemed too much upset about it these last few weeks. So what? Tell me what's wrong now."
"It's just that I cant' stand lying like that to Peter anymore. You may not be troubled by that, but I am."
Kathleen felt that wasn't all. That couldn't be, for Sarah never seemed disturbed by her lying to Peter. On the contrary, she had often said this slight hint of secrecy was pretty exciting. She waited a moment for her friend to go on.
"I'd like things to come back to a more normal way, you know", Sarah said. "Don't take it bad, Kathleen, I like you very much and we did have some good time, but it's not fair to Peter. And anyway, I'm not gay, it was just… you know…"
"Oh right, so there it is", Kathleen replied. "It's not really the lies that trouble you, it's that you don't wanna be taken for a gay. But do you really care to be defined one way or another? Don't you say you didn't like to touch me!"
"Come on, Kathleen, don't make it harder than it could be. We'd better not go any further."
Kathleen didn't reply, since she understood Sarah had already made up her mind. Sarah moved towards the door and got out without a word and without looking back. Kathleen didn't feel so upset, because she had never loved Sarah, but with her leaving out, she would have to face the situation with David. Her ambiguous relationship with Sarah had been a way to ignore her own problems and to put their solving off till later kind of like.
Sarah felt both relieved and troubled as she left. Relieved because she had never really accepted that she could enjoy to have sex with a girl, and troubled because she knew she would have to tell Peter if she wanted to put her mind at ease. The following day, Peter came home late in the evening, like every Friday. Sarah had decided to tell him about Kathleen. She first greeted him, asked him how the week had been as she used to, and then started to tell the story. But she didn't dare to tell the whole thing, the lies during several weeks. Cheating on him with a girl was enough, she thought. So she contented herself with letting him know she had had sex once with Kathleen, in a moment of distraction, so to speak. She insisted on the fact that it meant nothing at all, that she had no feelings at all for Kathleen, and she did as much as she could to assure him of her love for him. However, Peter refused all her apologies and explanations, and after a lot of useless arguing and begging from Sarah, he quickly packed the essentials and left the apartment, saying he would come back on the following weekend to take his reminding things away.
As for Kathleen, she didn't say anything to David. She went on as if nothing happened, though she felt like things were getting harder with David. So she began to lose patience more often, and to take less time and care to reassure him on her love. David felt something had changed, but was too afraid to lose her to ask her straight out about it.
A little time went by during which the situation didn't seem to move on. Sarah was still in love with Peter and wished she had never either done anything with Kathleen or said anything to Peter. She couldn't help bearing a grudge against Kathleen and blaming her a little for her breaking up with Peter. Kathleen didn't try to get Sarah back, because she knew that wouldn't help her at all with David all in all, and because she was quite disappointed by Sarah who had finally been more embarrassed by the female side of the affair than by the cheating one. The relations between the two girls were all the more awkward as they had to see each other quite often because of some common work they did for school. Each time they would face one another, Kathleen would boldly gaze at Sarah while the other would usually look away. They would both pay attention to say just what would be needed.
David's begging for endless reassuring got more and more on Kathleen's nerves, all the more so as his traineeship was over and he was back full time at home now. She started to care less and less about his threats concerning what he would do if she left him, step by step considering them to be idle threats. One day, to the very same question as usual "Do you really love me", she simply didn't think and answered with a little annoyance that she didn't know. And from then all was easy. Curiously enough, he didn't do or say anything extreme at first as Kathleen had feared, and he seemed to accept. To get sure he had understood, she told him it was over and he should pack his things as soon as possible. He just said he would. And he did, waiting for Kathleen to be out at school on the following day, taking away with him most of the furniture.
So Kathleen found herself on her own, in a half empty apartment. She moved, happy to be able to do so, and finally moved on.

24 juin 2006

Boom-Boom Kill

Un logiciel de boom-boom qui refuse de jouer des motifs les uns à la suite des autres, c'est très fort... et surtout très chiant.

23 juin 2006

You don't suit me

You don't suit my complexion
You don't suit my clothes
You don't suit my wide vision
You don't suit my pose

You don't suit my shaking sun
You don't suit my play
You don't suit cruising for fun
You don't suit my way

I just want the perfect match
A piece of ass, some white for black
I deserve better than that
Don't pin yourself up against my back

You don't suit my direction
You don't suit my face
You don't suit introversion
You don't suit no grace

You don't suit my obsession
You don't suit desire
You don't suit my starvation
You don't suit inside

I just want the perfect match
A piece of ass, some white for black
I deserve better than that
So won't you get off of my back

Quand le parolier n'est pas inspiré, il trouve que la répétition est une figure de style très groovy...

22 juin 2006

From Monday to Friday

So...
Sarah was a student. She and Peter lived as a couple, though he worked in a quite distant town. So they couldn't see each other except on weekends, and she used to get bored a lot during the week while her lover was far away. One day, she met the couple that lived on the same floor, David and Kathleen. She started the conversation, and, with a most pleasing surprise, they realized they were all three of them students in the same school. They promised to each other to have a dinner together as soon as possible. It was actually done on the next Saturday: the two couples got together at Peter and Sarah's, and they all spent a good evening.
On the following Monday, Sarah tried to meet Kathleen at school. By a stroke of luck, she found her very quickly, moved towards her, and the girls began to talk. Kathleen liked Sarah very much: she looked quite shy at first sight, almost ordinary, but she became beautiful as soon as she would speak. If Sarah felt at ease with somebody, she just dropped her shyness. And she did feel well with Kathleen. Besides, she confessed to her that she had already made her out and been wanting to get to know her for awhile. Kathleen felt a little embarrassed about that, for she had never noticed Sarah before, and she wished she had. She was delighted with knowing this young lady all in all peculiar and somehow multifaceted.
The new friends spent more and more time together, sometimes with David and less often with Peter, and they found out they had disconcerting enough a lot in common, and began to slightly confide in one another. Sarah mentioned her loneliness during the week and wished Peter didn't have to go so far for his work. She envied Kathleen who seemed so happy with David. Kim just nodded to that and switched the subject.
This last conversation aroused Sarah's curiosity, and she now understood that the image of perfect couple that gave David and Kathleen didn't reflect reality. She tried to have Kathleen for dinner with them two alone in order to learn a bit more, but Kathleen declined the invitation, looking embarrassed and being evasive when giving some vague excuses. Sarah thought better not to be too much insisting and told herself her new friend would talk when ready to do so.
Yet Kathleen would have liked to accept the invitation, but she hadn't dared. She knew that if she did, she would have to endure another jealousy fit from David. He just couldn't bear that she went out without him, that she did anything without him. She didn't even have the right to read a book while David was around, otherwise he came out again like "You don't really love me, you prefer reading a book rather than being with me". No matter how much she tried to put his mind at rest, each time it was the same, he remained obstinately silent and ended up going outside to "get some fresh air". And each time she was afraid, because she knew David's extreme nature. How many times he told her he couldn't live without her, that if she let him down, he wouldn't bear it, and other variations on the theme. However, David had very soon to leave awhile on the occasion of a traineeship, which meant he would be here only on weekends. Kathleen was eager to find herself a little on her own, so that she wouldn't have to pay attention to every word, every gesture.
The very first week when David was away, she invited Sarah for dinner. The latter was so glad to see that Kathleen looked much more relaxed, like freed from a heavy burden. She tried to talk to her about it, and after a little hesitation, Kathleen confessed she loved David no more and wanted to break up, but she didn't dare. Besides, she asked her friend to say not a word about them meeting.
The girls would see each other during the week, always at Kathleen's however, so as not to miss the inevitable daily phone calls from David, and the four of them would meet on most Saturdays to have dinner together. Sarah liked these meetings, undercover like, which diverted her from boredom while Peter was away. She would have liked to be able to help Kathleen, but what could she do? Yet her friend looked so upset when she would talk about David. One evening, Kathleen was close to tears, for she couldn't stand the situation anymore. The previous weekend had been particularly tiresome, she had been treated to fit after fit from David. Sarah took her into her arms to try to comfort her a little, and Kathleen began to calm down. When she lifted her head, they looked at each other and, without a word, Sarah laid her mouth on Kathleen's, then embarrassingly moved away. But Kathleen lightly touched her hand and got closer. They kissed again, this time more eagerly.
They would both look forward to each week. With tenderness, without passion, without love, without restraint, from Monday to Friday, the former would stave off her boredom with the latter, the latter would make the most of her fleeting freedom with the former.
The atmosphere on Saturday's dinners among neighbors was sometimes a bit tense.
Well...

20 juin 2006

Forecast for the summer







(oui bon, le dessin, c'est pas mon truc... )
Merry : tu sais bien que je préfère la barbe

19 juin 2006

Skin on Skin

D'accord avec Monsieur Loutre, si quelqu'un avait la même en version femelle, pour de"purs motifs esthétiques" et éducatifs…
Merci Monsieur Loutre !

"Homme contre Homme
Ma peau appartient au Monsieur
"


15 juin 2006

For a sucker's smile

Et le poisson, des fois, il griffonne un peu in english.

For describing features of the face
With a half broken bottle of gin
You could only stare
And flinch back away
But you heard the mumbled mercy
Flesh raped by delving into places
Smitten by decay
Another mewling prey


You smiled
About to stub your cigarette out
But heartily
Joined the party


The burning butt in your hand
The other keeping the head bent


Then you scrub begging lips off with care
Slightly move avoiding the spat blood
Enjoy like a funfair
That can light you up
You take your time in there
And don't fuck it up


I smile
Take out one more fag to light
And heartily
Join the party

Introducing fish

Hulk a raison, j'ai oublié de me présenter.

Je suis donc un poisson, qui aime nager dans des eaux claires (pas trop salées, s'il vous plaît). J'ai deux petites nageoires fort élégantes et mes écailles offrent aux regards des reflets changeant selon la lumière. Vous pouvez voir ma queue sur la photo ci-dessous (faut pas déconner, j'allais quand même pas mettre une photo de moi en entier onzi internet !).











Je ne mange pas mon prochain, en fait je mange très peu (d'aucuns disent une fois par semaine, mais il ne faut tout de même pas exagérer). J'aime beaucoup faire des bons pour replonger aussi sec… euh, mouillé ? J'avoue que je bulle un peu trop, mais chacun ses vices, non ? Un jour, j'ai failli me faire avoir par un hameçon sournoisement dissimulé dans les profondeurs, mais j'ai réussi à m'en sortir. J'ai un peu voyagé dans différentes eaux, visitant des coraux parfois magnifiques et croisant des poissons en tous genres, mais il arrive que le courant soit un peu fort et qu'il m'entraîne au loin dans des lieux étranges. Plus tard, j'espère trouver un aquarium douillet, de taille respectable, avec une jolie vue et un coffre au trésor qui s'ouvre en laissant échapper des bulles.

13 juin 2006

I would like to know...

- si Robin Hobb sortira un jour une espèce de suite aux cycles de l'assassin et du fou (allez, steuplaît, Robin, sois pas vache, quatre ou cinq tomes de plus, c'est quand même pas grand-chose !).
- pourquoi de nombreuses personnes considèrent qu'arriver avec cinq minutes de retard, ce n'est pas arriver en retard. En retard, c'est en retard, non ?
- qui a pondu la théorie des déséquilibres avec taches solaires sur la lune… il fallait y penser, quand même.
- qui a tué Laura Palmer. Parce que c'est sûr, c'est beaucoup moins évident que ce que Lynch voudrait nous faire croire.
- pourquoi autant de gens accordent beaucoup d'attention au fait que les organes reproducteurs se situent tantôt à l'intérieur, tantôt à l'extérieur du corps. Est-ce que ce sont des organes reproducteurs que l'on apprécie, avec qui l'on discute, échange… (oui, un peu parfois, d'accord).
- comment ça se fait que je passe les trois quarts du temps au travail dans le bâtiment qui pue. "Dis, t'es dans quel bâtiment, toi ?" // "Le H." // "Ah ouais, cuikipu… Pas de chance, hein !"
- comment certaines personnes, respectables par ailleurs, peuvent réellement s'intéresser un tant soit peu au marketing. Je suppose que ce doit être un des grands mystères de la vie…
- comment réaliser un enchaînement de motifs avec le logiciel Guru. C'est sûr qu'on doit pouvoir le faire, mais je trouve paaaas !
- si les lessives "spéciales noir" sont vraiment efficaces ou si elles se contentent de laver moins bien pour ne pas délaver le noir.
- pourquoi j'ai l'impression que mes factures EDF augmentent d'année en année, alors que je change rien à mes habitudes électriques.

Tout élément de réponse sera le bienvenu…