MySpace may not be a means of promoting lyrics, but as for music, it seems to work better. So here's a part of what I discovered (or promote), mainly by getting invited by groups who probably think I suit their friends pool.
Le 9 décembre prochain, si vous êtes dans le coin de Creil (on commence par regarder sur une carte, et on se rend compte que finalement c'est pas si loin de Paris) et que vous êtes prêts à affronter la caillera locale, y a du son et c'est du bon, avec Tounga Darwa Systemqui dévoilera en avant-première les futurs titres de son album (tellement en avant-première que je les ai même pas encore eus dans ma bouatamèl… je dis ça comme ça…).
(le coup de la belle affiche sur mon pare-brise, moyen quand il pleut, elle a un peu souffert… et merci pour cette nouvelle dégradation de ma réputation de sérieux, non mais !)
Il y a quelques mois, j'avais vaguement planté une graine spatiale (c'est de la faute à Robert, ça encore), mais ça me faisait un peu peur, donc j'étais bien décidée à la laisser pourrir : virer Tom de mes "amis" (d'abord je lui ai rien demandé, lui il s'invite comme ça, c'est quand même un peu limite, je trouve), n'inviter personne, toujours répondre "refuser" si quelqu'un osait tenter de communiquer, et bien sûr ne jamais cliquer sur le profaïle, on sait jamais, ça peut réveiller le machin. Mais voilà, le machin a été tiré du lit à coups de j'veux être ton bisounours, donc bon, j'ai actualisé, j'ai fait attention à ne pas répondre aux questions très indiscrètes que te pose myspace, et j'ai mis une tronche spatiale pour l'occasion, en me disant après tout pourquoi pas, promouvons-nous dans myspace pendant que le loup blabla, des fois que de jeunes groupes français prometteurs en manque de mots viendraient à passer. Après moins d'une semaine de vagues errances dans cet univers un peu étrange, je ne suis pas tout à fait sûre de l'efficacité du truc. Premier constat : des requests viens faire partie de ma confrérie, j'en ai eues, mais elles viennent pas vraiment de France. En fait c'est surtout des groupes anglo-saxons qui veulent faire ami-ami. Bon, qu'à cela ne tienne, ça permet de découvrir des trucs sympas, comme ça par exemple :
(Millbrook - Meet me in the fields) Sympa aussi, ceux qui viennent te dire coucou, comme Ségolène (faudrait p'têt que tu songes à changer de pseudo…) ou Peppermint Pig, ou bien encore les Sparks, qui m'ont même envoyé un mail. Non, je t'arrête tout de suite, c'était pas un mail genre c'est le même pour tout le monde, non non non, on est devenus super potes, avec Ron et Russel, on a partagé des trucs intenses, tu vois, ils ont trop kiffé mes textes, même qu'ils m'ont demandé de faire les lyrics de leur prochain disque, un concept album sur la plomberie, mais j'ai pas trop le temps là maintenant, et depuis que j'ai de l'eau chaude je me sens vachement moins concernée. Ils étaient déçus, bien sûr, mais bon, je peux pas non plus répondre à toutes les demandes sous prétexte qu'on a fait un tube ou deux. Des mails, j'en ai reçus également d'un autre genre. Malgré l'absence de toute allusion à caractère explicite, certains ont réussi à s'imaginer que j'avais confondu myspace avec meetic. Dans ce domaine, je note deux tendances : le genre marketeux, qui essaie de se vendre en quelques mots, et le minimaliste, qui se contente d'un objet sans équivoque assorti d'une adresse messenger. Tout ça pour dire que des réactions sur mes textes, on peut pas dire que j'en ai eu des masses (j'en ai eu d'ailleurs bien davantage à propos de la photo – dont une magnifique retouche en raison de son caractère politiquement incorrect, merci Nicolas). Je crois que je vais la laisser pourrir un peu, ma page…
(hé, Arnaud, avec toute la promo linkée que je viens de te faire, t'as intérêt à me payer… et d'abord, si t'es en train de lire ça, arrête tout de suite et va travailler, non mais)
Edit : myspace, ça sert aussi à se faire jeter par des groupes pour qui on a écrit...
1) Attrapez le livre le plus proche, allez à la page 18 et écrivez la 4ème ligne : "Quel est le principe affirmé dans l'article L. 121-5 du Code du travail ?" Annales Nathan, Économie-Droit Management des Organisations STG, Bac 2007 (si je laissais traîner un bouquin intéressant près de mon bureau, vous croyez vraiment que je pourrais travailler ?)
2) Sans vérifier, quelle heure est-il ? L'heure que le plombier me rende mon eau chaude.
3) Vérifiez : Ah non.
4) Que portez-vous ? Noir, trop grand, sans forme, top confort. Comme d'hab.
5) Avant de répondre à ce questionnaire, que regardiez-vous ? Le bouquin susmentionné. Mais pas le courage. D'où le questionnaire.
6) Quel bruit entendez-vous à part celui de l'ordinateur ? Les deux neurones qui jouent au ping-pong entre mes oreilles.
7) Quand êtes-vous sortie la dernière fois, qu'avez-vous fait ? Je suis allée gagner de quoi payer ma nicotine quotidienne.
8) Avez-vous rêvé cette nuit ? Oui, encore.
9) Quand avez-vous ri la dernière fois ? Un mail que j'ai reçu, d'un certain Wally, il y a environ une heure. Je crois que c'était pas censé être drôle, et pourtant.
10) Qu'y a t'il sur les murs de la pièce où vous êtes ? De la peinture blanche, et sept post-it (qui sont tous périmés depuis plusieurs semaines… faudrait p'têt que je les enlève…)
11) Si vous deveniez multimillionnaire dans la nuit, quelle est la première chose que vous achèteriez ? Une Mini Austin, la vraie, celle qui est vraiment toute petite. Et kaki.
12) Quel est le dernier film que vous ayez vu ? Me souviens plus, mais c'était sûrement avec Merry.
13) Avez-vous vu quelque chose d'étrange aujourd'hui ? Un chauffe-eau qui marche pas alors qu'il devrait. Mais je l'ai vu hier aussi. Et le jour d'avant…
14) Que pensez-vous de ce questionnaire ? Non, je pense pas, là, trop tard.
15) Dites-nous quelque chose de vous que ne savons pas encore : Pour de vrai, mes cheveux sont verts.
16) Quel serait le prénom de votre enfant si c'était une fille ? Ah non.
17) Quel serait le prénom de votre enfant si c'était un garçon ? Non plus.
18) Avez-vous déjà pensé à vivre à l'étranger ? Déjà fait, mais je ne pense pas que je le referai.
19) Que voudriez-vous que Dieu vous dise lorsque vous franchirez les portes du paradis ? … encore en avance…
20) Si vous pouviez changer quelque chose dans le monde en dehors de la culpabilité et la politique, que changeriez-vous ? Les systèmes d'ouverture facile… qu'ils soient vraiment faciles à ouvrir.
21) Aimez-vous danser ? Le bout de mes orteils aime bien taper en rythme. Ça compte ?
22) Georges Bush ? Il fait de la musique ?
23) Quelle est la dernière chose que vous ayez regardée à la télévision ? Euh… ça devait être les amphis de la 5, mais ne me demandez pas de quoi ça parlait, j'en ai aucune idée.
24) Quelles sont les 4 personnes qui doivent prendre le relais sur leur blog ? "doivent" ?
Depuis le 24 octobre, comme certains d'entre vous le savent, mon chauffe–eau a décidé de se mettre en grève. Le con. L'intervention plombière d'urgence le lendemain m'avait redonné espoir ("c'est rien du tout, ma p'tite dame, ça y est c'est réparé"), mais en fait que dalle. Évidemment, je devais partir juste à ce moment-là (ce qui m'a permis de bien profiter de l'eau chaude de Merry, merci), et quand je suis revenue la semaine dernière, bien sûr pas de miracle en mon absence. Allô m'sieur le plombier (je vous le dis tout de suite, des fois que : non, cette histoire ne se termine pas en film porno), mais il était trop occupé, bien sûr. Le con. En attendant, faut bien que je me décide. Que fais-je ? Plusieurs choix s'offrent à moi. Le plus simple : puer. Avec possibilité de limiter les dégâts en abusant du déodorant et en évitant de trop bouger les bras (voire en se chopant un bon rhume si possible, histoire d'avoir le nez un peu bouché). Mouais… je suis pas assez rockattitude pour ça, les cheveux gras dans la gueule, j'aime autant éviter, de même que les miasmes de ma crasse. Autre possibilité : trouver un ami sympa pas trop loin qui aurait de l'eau chaude à me prêter (je suis pas vache, je la rends après, promis). Cependant, étant donné l'heure moyenne à laquelle j'allume ma première clope le matin, je me suis dit que j'allais vite découvrir que je n'avais pas d'amis ; je préfère donc m'abstenir. Alternative : squatter un hôtel en attendant que le problème soit réglé. Certes… sauf que cette année, j'ai décidé de révéler ma vraie nature et d'exprimer toute ma fainéantise en travaillant à temps partiel, et que le centre des impôts a sérieusement niqué l'optimalité de ma zone monétaire (si vous avez pitié de moi et que vous voulez faire un don, pas de problème, je prends). Reste la dernière option : respirer un grand coup, fermer les yeux, apprendre à se laver en moins d'une minute si possible, et se convaincre que c'est bon pour la peau et la facture d'électricité. Bon. Respirer, ok. Fermer les yeux, facile. Mais la suite s'avère un peu plus problématique, et si je suis en passe de battre mon record en termes de temps passé sous la douche (pour le coup, finis les gommages à la papaye et autres masques nourrissants aux extraits de riz), je n'en suis pas moins persuadée que l'exposition répétée de mon cerveau à l'eau glacée va laisser des séquelles. J'en sens d'ailleurs déjà les effets : j'ai commencé à écrire un texte, et il est parfaitement compréhensible. Je tente bien de me réchauffer un peu en harcelant le plombier au téléphone (non non, toujours rien de sexuel), ce qui s'est avéré franchement inefficace jusqu'à présent. Maigre consolation : je reprends le boulot demain, je vais donc pouvoir me défouler sur de pauvres petits enfants innocents. Hmpff. Un peu trop cool, la vie, en ce moment… Bon c'est pas le tout, mais j'ai tout mon courage à rassembler : je vais prendre une douche.
Edit : petit jeu con pour l'occasion, retrouvez donc la chanson dont j'ai un peu détourné les paroles ci-dessous (c'est facile, mais bon, faut bien s'occuper en attendant le plombier).
I'm waiting for the man to come For him to turn hot water on My water-heater Cries for a plumber Desperately
I'm waiting for the man to come I hope that he will get things done Cause there in the chill All that I feel Is my crawling skin
It is not easy to wash When the water can't get warm That's right it firms up my breasts I fear to smell so I do my best
And in the morning I slip out from my quilt I take my courage in both hands Cause when I sniff At my armpits I know that I'd better Get into the shower
Still waiting for the man to come I hope that he won't be too long I should have maybe Invited him in My cold shower
Me voilà de retour chez moi, après avoir fait un tour du côté de la Brie, qui est une région magnifique : on y trouve certes du fromage, mais aussi des villes aux normes Disney (les brins d'herbe ont une hauteur réglementaire de 4,78 cm), et surtout Merry (dois-je rappeler que c'est mon p'tit frère d'amour, ou tout le monde a compris ?). Les nombreux kilomètres parcourus ensemble ces derniers jours nous ont permis de réécouter de la bonne vielle musique de notre enfance. Ainsi, voyage dans le passé avec cette radio : un échantillon de ce que j'écoutais (parfois sous la contrainte, notamment lors des longs voyages ponctués de "On est encore loin ?" ou de "J'ai envie de vomir"), à l'époque où je mesurais moins de 1,20m (si, j'ai grandi depuis, d'abord !). C'est donc un mix entre la musique paternelle, celle de Merry et la mienne (oui, les morceaux plus pourris, c'est les miens, mais j'assume). Certes, c'est un peu fort de synthé, mais j'ai grandi (puisque je vous le dis !) dans les années 80, hein, donc bon. Et vu que le froid arrive en force, ça réchauffe de remuer un peu les fesses sur ces grands tubes inoubliables (en tout cas pour moi) : # Giorgio Moroder – Chase (Midnight Express Theme) # Status Quo – In the Army Now # Roger Glover – Love is All # Kraftwerk – Autobahn # Sandra – Maria Magdalena # Mel & Kim – Respectable # Scorpions – Still Loving You # Orchestral Manoeuvres in the Dark - Electricity # Jean-Michel Jarre – Oxygene part IV # The Mamas and the Papas – California Dreamin # Art of Noise – Moments in Love # The Clash – Should I Stay or Should I Go # A-Ha – Take on Me # The Rolling Stones – Miss you # Confetti's – Sound of C # Depeche Mode – Just can't Get Enough