Ça fait longtemps qu'on vous a pas emmerdé avec un blindtest, et je sais que ça vous a manqué (au fait, que devient celui du beau blond ?). Je bidouille donc ma radio en profitant de l'occasion pour vous faire ce blindtest thématique : tous les morceaux figurent sur une bande originale, que ce soit d'un film, d'une série ou d'un anime. Donc y a du super trop facile et du super trop dur, du tout et du n'importe quoi (attention, des fois c'est violent). Vous avez compris, le but du jeu est de retrouver l'artiste, le titre de la chanson, et celui du film/de la série/de l'anime qui va avec. Le premier qui trouve le tout a gagné du cadal (ou une photo de moi en robe beige, au choix).
(dois-je rappeler à quel point je suis corruptible ?)
Edit : la 16 été trouvée par m'sieur #1 (" Gasshou kimi wo nosete", Joe Hisaichi, BO de Laputa, le château dans le ciel) ; il manque encore le groupe de la 12, et le titre et le groupe de la 6.
Edit 2 : blindtest et donc cadal remportés par #1, grâce à la 6 ("See you everyday", Fang Ka Wing, BO Ghost in the Shell) et la 12 ("Pit Bull (mixed by Pink Evolution), No Smoking, BO Chat noir Chat blanc)
Je sais bien que les températures chutent, mais on va faire comme si c'était l'été pour écouter cette chanson, bien meilleure qu'un petit pain suédois, de Telex (compare-moi encore une fois à un velouté perle de lait, et je te jure que tu pourras faire de moi tout ce que tu voudras).
Before the path lazing away Some rush drawings began to fray As I came forward under your gaze I used to stroll around a landscape Of dwelled-on gentle plains
Lulled by breezes from I don't know where I walked in looking for my way So many crossings to dare I followed rounded lanes To pleasantly get my feet lost in a maze Landmarks away
Opening our hands to other days We'll maybe feel the currents fade These ain't always the same Until then let me wear Some summer shades And when the sun sets, will you give me a wave I'll lose myself again
Cinq trucs peu connus à mon sujet, c'est bien ça, mamzelle ? Ok, allons-y :
- À un âge trop tendre pour que je m'en souvienne, je fus gratifiée du charmant surnom d'Attilette. Je me demande bien pourquoi, j'étais une enfant modèle… - La dernière fois que j'ai porté une robe, beige de surcroît (ce qui devait également être la dernière fois que je portais autre chose que du noir en public), c'était il y a environ huit ans, lors d'un mariage. Les personnes qui me connaissaient passaient à côté de moi sans s'arrêter, elles ne me reconnaissaient pas (ou alors j'avais oublié de me brosser les dents) (et la dernière fois que j'ai porté autre chose que du noir en privé, j'ai fait peur à ma mère – pardon maman, je recommencerai plus, promis). - J'ai vaguement tenté d'apprendre à faire de la musique, avec un piano jouet (tu pourras en jouer bientôt, promis). J'en suis restée au stade "Au clair de la lune - version pour un doigt". Mais mon piano, il fait aussi le bruit de l'ambulance ou de l'avion qui décolle, d'abord. -Il m'arrive de patouiller dans la peinture, crépi et autres enduits, et de faire mumuse avec rouleaux et truelles. La maison de mes parents est un magnifique terrain d'entraînement (j'ai pas dit que j'étais douée, hein, c'est juste que j'aime bien faire le peintre en bâtiment, avec marcel et mégot). - Je n'aime pas trop manger avec des couverts. Donc je m'arrange autant que possible pour manger soit avec les doigts, soit avec des baguettes.
Vivant souvent dans des recoins obscurs, le compositeur est une créature étrange. Approchons-nous discrètement et observons son comportement. Lorsqu'il se trouve à proximité d'un lyricist (un autre truc étrange), il peut adopter des attitudes très différentes. Il faut savoir qu'il existe en effet plusieurs espèces parmi les compositeurs. L'espèce la plus répandue est le runaway : il s'approche très vite, demande à renifler quelques mots, puis part très vite en courant sans plus jamais donner signe de vie (de là à penser que ce sont les quelques mots qui sont cause de mort prématurée, faut quand même pas exagérer). Dans le même genre, mais en plus vicieux, nous avons le take-away, qui n'est pourtant pas chinois ni même indien : il tente d'amadouer le lyricist avec du yaourt (le lyricist aime le yaourt) et une fois les mots en poche, hop ! il disparaît (ce qui peut parfois conduire le lyricist à rebaptiser le take-away). Cependant, il est d'autres espèces plus tenaces qui, après le premier contact, décident malgré tout de continuer à grattouiller du côté du lyricist. Parmi elles se trouve le gentleman-taker : non seulement il demande l'autorisation avant de piquer des mots, mais en plus il en fait du bon et il met le nom du lyricist sur son EP qui va bientôt sortir youpi. De même, bien que le on-the-sly-taker prenne sans oser demander, le lyricist se sent tout aussi caressé dans le bon sens du poil et ronronne d'autant plus que le morceau plaît à ses oreilles. D'autres encore font dans le yaourt, mais certains n'ont aucune idée de ce qu'ils veulent, ce qui permet au lyricist de faire un peu ce qu'il veut. C'est le cas du idunno-isuck qui laisse le lyricist n'en faire qu'à sa tête (là, le lyricist est très content), et qui bien sûr aime tout ce que fait le lyricist (le idunno-isuck est très prudent, il sait qu'un lyricist pas content est un lyricist chiant). Il ne demande de modifications que sous couvert de rimes-je-sais-pas, alors que le lyricist veut bien remixer la blédine autant que nécessaire (parce que du idunno-isuck, ça se mange sans faim tellement c'est bon). Le doitagain ne sait pas trop non plus ce qu'il veut, mais il sait ce qu'il ne veut pas et n'hésite pas à le dire au lyricist qui écrit et récrit mais ne parvient jamais à le satisfaire complètement (à son plus grand désespoir, vu que le doitagain fait du très bon café). Pour le yoghurtman, c'est tout autre. Il apparaît quand on s'y attend le moins mais ne vient jamais les mains vides : le yaourt s'accompagne le plus souvent d'un thème qui permet de nourrir sans trop de mal le lyricist. Bien que le résultat soit parfois un peu indigeste pour le yoghurtman, il semble tout de même satisfait puisqu'il revient. Enfin, un cas encore plus à part, le baby-love-andco. Vivant dans un univers improbable où le web n'existe pas, il sait parfaitement ce qu'il veut, il sait tellement ce qu'il veut qu'il dit au lyricist ce qu'il faut écrire (alors pourquoi il écrit pas lui-même, d'abord ?), et il faut surtout que ça n'ait aucun goût sinon il en veut pas. Et voilà ce que ça donne :
If I had a blindfold handy I wouldn't see your poking Out of a memory let out Seldom out of sight I'm not sure Your nimble fingers tied In a knot Snatches of little talk
Guess you come Now and then A second to What pulls it through It may be that you told enough
Wishing well Anyway I'm to get A little bit upset Somehow now and then
(pour les anglophobes, un semblant d'explication de texte)