Depuis le 24 octobre, comme certains d'entre vous le savent, mon chauffe–eau a décidé de se mettre en grève. Le con. L'intervention plombière d'urgence le lendemain m'avait redonné espoir ("c'est rien du tout, ma p'tite dame, ça y est c'est réparé"), mais en fait que dalle. Évidemment, je devais partir juste à ce moment-là (ce qui m'a permis de bien profiter de l'eau chaude de Merry, merci), et quand je suis revenue la semaine dernière, bien sûr pas de miracle en mon absence. Allô m'sieur le plombier (je vous le dis tout de suite, des fois que : non, cette histoire ne se termine pas en film porno), mais il était trop occupé, bien sûr. Le con.
En attendant, faut bien que je me décide. Que fais-je ? Plusieurs choix s'offrent à moi. Le plus simple : puer. Avec possibilité de limiter les dégâts en abusant du déodorant et en évitant de trop bouger les bras (voire en se chopant un bon rhume si possible, histoire d'avoir le nez un peu bouché). Mouais… je suis pas assez rockattitude pour ça, les cheveux gras dans la gueule, j'aime autant éviter, de même que les miasmes de ma crasse.
Autre possibilité : trouver un ami sympa pas trop loin qui aurait de l'eau chaude à me prêter (je suis pas vache, je la rends après, promis). Cependant, étant donné l'heure moyenne à laquelle j'allume ma première clope le matin, je me suis dit que j'allais vite découvrir que je n'avais pas d'amis ; je préfère donc m'abstenir.
Alternative : squatter un hôtel en attendant que le problème soit réglé. Certes… sauf que cette année, j'ai décidé de révéler ma vraie nature et d'exprimer toute ma fainéantise en travaillant à temps partiel, et que le centre des impôts a sérieusement niqué l'optimalité de ma zone monétaire (si vous avez pitié de moi et que vous voulez faire un don, pas de problème, je prends).
Reste la dernière option : respirer un grand coup, fermer les yeux, apprendre à se laver en moins d'une minute si possible, et se convaincre que c'est bon pour la peau et la facture d'électricité. Bon. Respirer, ok. Fermer les yeux, facile. Mais la suite s'avère un peu plus problématique, et si je suis en passe de battre mon record en termes de temps passé sous la douche (pour le coup, finis les gommages à la papaye et autres masques nourrissants aux extraits de riz), je n'en suis pas moins persuadée que l'exposition répétée de mon cerveau à l'eau glacée va laisser des séquelles. J'en sens d'ailleurs déjà les effets : j'ai commencé à écrire un texte, et il est parfaitement compréhensible.
Je tente bien de me réchauffer un peu en harcelant le plombier au téléphone (non non, toujours rien de sexuel), ce qui s'est avéré franchement inefficace jusqu'à présent. Maigre consolation : je reprends le boulot demain, je vais donc pouvoir me défouler sur de pauvres petits enfants innocents. Hmpff. Un peu trop cool, la vie, en ce moment… Bon c'est pas le tout, mais j'ai tout mon courage à rassembler : je vais prendre une douche.
En attendant, faut bien que je me décide. Que fais-je ? Plusieurs choix s'offrent à moi. Le plus simple : puer. Avec possibilité de limiter les dégâts en abusant du déodorant et en évitant de trop bouger les bras (voire en se chopant un bon rhume si possible, histoire d'avoir le nez un peu bouché). Mouais… je suis pas assez rockattitude pour ça, les cheveux gras dans la gueule, j'aime autant éviter, de même que les miasmes de ma crasse.
Autre possibilité : trouver un ami sympa pas trop loin qui aurait de l'eau chaude à me prêter (je suis pas vache, je la rends après, promis). Cependant, étant donné l'heure moyenne à laquelle j'allume ma première clope le matin, je me suis dit que j'allais vite découvrir que je n'avais pas d'amis ; je préfère donc m'abstenir.
Alternative : squatter un hôtel en attendant que le problème soit réglé. Certes… sauf que cette année, j'ai décidé de révéler ma vraie nature et d'exprimer toute ma fainéantise en travaillant à temps partiel, et que le centre des impôts a sérieusement niqué l'optimalité de ma zone monétaire (si vous avez pitié de moi et que vous voulez faire un don, pas de problème, je prends).
Reste la dernière option : respirer un grand coup, fermer les yeux, apprendre à se laver en moins d'une minute si possible, et se convaincre que c'est bon pour la peau et la facture d'électricité. Bon. Respirer, ok. Fermer les yeux, facile. Mais la suite s'avère un peu plus problématique, et si je suis en passe de battre mon record en termes de temps passé sous la douche (pour le coup, finis les gommages à la papaye et autres masques nourrissants aux extraits de riz), je n'en suis pas moins persuadée que l'exposition répétée de mon cerveau à l'eau glacée va laisser des séquelles. J'en sens d'ailleurs déjà les effets : j'ai commencé à écrire un texte, et il est parfaitement compréhensible.
Je tente bien de me réchauffer un peu en harcelant le plombier au téléphone (non non, toujours rien de sexuel), ce qui s'est avéré franchement inefficace jusqu'à présent. Maigre consolation : je reprends le boulot demain, je vais donc pouvoir me défouler sur de pauvres petits enfants innocents. Hmpff. Un peu trop cool, la vie, en ce moment… Bon c'est pas le tout, mais j'ai tout mon courage à rassembler : je vais prendre une douche.
Edit : petit jeu con pour l'occasion, retrouvez donc la chanson dont j'ai un peu détourné les paroles ci-dessous (c'est facile, mais bon, faut bien s'occuper en attendant le plombier).
I'm waiting for the man to come
For him to turn hot water on
My water-heater
Cries for a plumber
Desperately
I'm waiting for the man to come
I hope that he will get things done
Cause there in the chill
All that I feel
Is my crawling skin
It is not easy to wash
When the water can't get warm
That's right it firms up my breasts
I fear to smell so I do my best
And in the morning
I slip out from my quilt
I take my courage in both hands
Cause when I sniff
At my armpits
I know that I'd better
Get into the shower
Still waiting for the man to come
I hope that he won't be too long
I should have maybe
Invited him in
My cold shower
7 commentaires:
Ah oui et puis ça raffermit les seins, aussi. Ce qui peut toujours servir si tu changes d'avis sur le sex-appeal des plombiers...
Deanna> à force, mes cheveux vont tellement briller que je n'aurai plus besoin d'allumer la lumière.
Herr_D> ben c'est qu'y a pas grand-chose à raffermir, alors même si mon plombier était top sexy...
Depeche Mode, "Waiting For The Night" !
Quand on détourne si bien des trucs si bons, tout est pardonnable, même de petits seins.
Ouéé, t'es trop doué !
Ah ben merci hein... ça veut dire que je peux enlever le coton dans mon soutif ?
Ce matin j'ai pris une bonne douche bien chaude, qu'après y avait plein de buée tout partout sur le miroir hmmm c'était bon.
Tsss... encore heureux que t'es trop cool pour que je te foute un coup de pied au cul...
Trop "cool", hein ?
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