17 décembre 2007

I hear Charlie Parker playing

C'est fou comme j'ai le temps de rien, en ce moment, à peine celui d'aller pisser, donc encore moins celui de mettre des trucs ici. C'est vrai quoi, je dois m'occuper de mes bestioles à poils (ou pas), les nourrir et leur faire plein de câlins, tout en poursuivant les travaux de démolition de ma tour de bouquins à lire (mais qui a glissé un Tchékhov dedans ?!), et en m'initiant aux chants de vikings en jupette (mais qui a dit que le métal c'était rien que du bruit et des hurlements ? ah c'est p'têt moi, mais j'suis pas comme ça, je partage). Y a aussi la mise à jour régulière en matière de séries, tant venues d'Outre-atlantique que celle du coin (Brenda fera-t-elle crever les fleurs que Kevin lui a offertes ?), accompagnée de dîners qui finissent super tard. Et faudrait en plus que je tienne ce blog à jour ? Pfff… (en même temps, mon stock de photos de chaton commence à devenir conséquent, va bien falloir que j'en fasse quelque chose)

Fort heureusement, c'est bientôt les vacances, je vais pouvoir enfin me reposer… (pas taper, merci)

28 novembre 2007

The Dying Generation



Music : IOM
Lyrics : IOM, Peewee Peeper





... A new generation's sold
For the sake of a crime
To seal off damn holes
Line up in rows to your death
But there ain't no need to worry
Take a few more steps to your grave
To set us free from our misery
Cause the earth must be saved
They hid the truth
They said it would be all right
For you to get old before you're twenty
Fall down before you live
Remember you're to save
A new generation's born
To take over the dead
Cause there are still damn holes
But you got to confine what is left
There ain't no time to feel sorry
Radiation will put you down
Before we're free from our misery
Tell me who's next in line
Tell them the truth
Tell them it won't be all right

10 novembre 2007

Take a breather



You hit me back, I was
So wrong and so on
You'd cuss and stab, I was
Stained like you so long
Nowhere you said and then
No cuts to make, oh well
Though I was scared, I was
Sorry you came

Oh dear, drown it out
That breathing caught me out
I'm blinking at the lack
I'm blinking till I'm sad
How you breathe me
Out till I'm sad

You hit again, I was
Low on you so, I was
Longing to say, I know
Say you could go and all
Only you stayed, I want
Only pristine, I was
Sorry you came then
You feed that warm pain


19 octobre 2007

Strike day

Les jours de grève, ça sert à faire du tri dans ses mp3. On en jette quelques-uns au passage (on sait jamais, si quelqu'un vient fouiller dans tes fichiers, vaut mieux éviter le "Euh… t'écoutes du Britney Spears ?", même si on peut toujours répondre "Oops, I did it again", comment t'es trop drôle, mais en fait non, donc tu le jettes, parce que sinon, comme dirait Herr_D, tu kèneras pas), et puis y en a d'autres, tu te dis tiens, je savais pas que j'avais ça, mais ça vient d'où ce truc, et si je faisais une radio thématique douksavien, ça occupera mon blog.

(si vous reconnaissez un des morceaux comme étant un de ceux que vous m'avez refilés, merci de me le faire savoir, ça m'évitera une interrogation existentielle de plus).

27 septembre 2007

Always look on the bright side of life...

J'ai une nouvelle colocataire à poils (mais j'suis tellement sympa que je vous épargne la photo de chaton cromeugnon).
Je suis payée à (presque) rien faire.
Finalement, ma mère n'a pas de cancer.
Plein de collaborations musicales trop classes en attente/en cours.
La semaine prochaine je vais voir la pièce featuring my futur mari.
Le dernier Robin Hobb est tout simplement génial.

Comment c'est chouette, des fois, la vie…


15 août 2007

Mummy blue

Le tabagisme passif, c'est vachement dangereux. Ça tue les cartes mères.

30 juillet 2007

Last be Mine


Tightened dreams
From the start
Mine serene
Still charmed

Steal a share like you're told
Give the chain that you chose

Get asleep
From now on I've
Made it clean
You'd said right

Steal a share like you're told
Give the chain that you chose
Steal a share like you're told
Give the last one you chose

I was leaving
You were blowing
Out nine

They made me cringe
I ain't blinking
I might

I could take in now
Any stinging
Sublime

Last be mine

19 juin 2007

And wear your bottle down

Adaptation de "Debout", d'Elista





J : lyrics, vocals, guitar, photo, chouchène, washing, backache, parallel-parking, sex philosophy, various perversities.
Peewee Peeper : lyrics, vocals, ride & hi-hat, strap,
asti, pigeons, cigs, complaints, cough, bed.


Today, you're fine and you pretend
Someone can see, can see you bend
Today, one two three, count
Until it's given out
Until I'm given out

Tell, what could hide your bra
Only sadness, faking fullness
And everything's the same

Today, be nice, nobody's blind
To see you and your mind
Today, and tell me you're fine
How could you sleep at night
How could I sleep at night

Tell, what could hide your bra
Just loneliness, not emptiness
And everything's the same…

Today, don't mind, it's ever one
And now your skin is torn, and now your skin is torn
Today will wait for awhile
Hold in your little lie
Hold in my little lie

Tell, what could hide your bra
Hide in sadness, behind drunkenness
And everything's the same…
It's turning out the same

01 juin 2007

Sun drops



Stand balanced as a catspaw
About to fall
Believing that I can walk
On this puddle
Out of shivering circles
Only puddles

No suddenly you fail the move
Let's get a few
Most certainly I made it loose
Like on a whim
From a simmering relish
Just on a whim

Taken out to twist the shades
Of rambling waves
You'd keep on drifting off away
Unceasingly
For a severing relief
Uneasily

Halfway come undone
To tell your every drop
But for now on, let's not

And the dive
And the deep
Most like you drown
And the dive
And the beat
Meanwhile, I lie

23 mai 2007

The new business star



Les d'jeunz ont de l'imagination. Ou pas. Ayant pour mission de créer une entreprise fictive, mes chères têtes blondes et brunes (et une à moitié rose) ont réussi à accoucher de trucs assez improbables, prenant le terme "fictif" au pied de la lettre. Ci-dessous une sélection des meilleurs projets par le jury (constitué de moi et de Marlboro), à vous de voter pour votre candidat préféré. Je rappelle que de toute façon tout le monde sera éliminé demain.

# 1 - "The Saver" : si j'ai bien compris, il s'agit d'une potion magique qui permet de résoudre n'importe quel problème d'ordre personnel. Donc que tu viennes d'être largué par ta cops ou que tu aies un furoncle sur le cul, une petite gorgée et hop, plus de problème. Les créateurs semblent avoir oublié que l'alcool existait depuis un moment (il existe également la version anti-dépresseur).

# 2 - "Hot Bowl" : une tasse qui réchauffe instantanément n'importe quel liquide qu'on met dedans. Me donne l'irrésistible envie de chanter "I need a hot bowl, baby tonight". Donc je veux le chant et la choré qui va avec s'ils veulent la moyenne.

# 3 - "Happy Umbrella" : le parapluie du bonheur, c'est magnifique, tout le monde en rêvait. Il est tellement top, ce parapluie, qu'il parvient à capter la chaleur je ne sais où pour te réchauffer quand il y a du blizzard, et en plus il te joue une musique façon tropiques au ukulélé. Selon les créateurs, ça te rend heureux, (puisqu'ils le disent). Là où ils sont très forts, c'est qu'ils ont même prévu un hymne corporatif pour motiver leurs employés :
"If you're proud of being in the happy industry, clap in your hands,
If you're proud of being in the happy industry, clap in your hands,
If you're proud of our industry, if you're proud of our industry, if you're proud of our industry, clap in your hands".

Là aussi je veux la choré.

# 4 - "Magical shower" : après la potion magique, on a droit au gel douche magique. Il est vraiment formidable, puisqu'il assure la gommage et le démaquillage, il est hydratant et raffermissant tout en ralentissant la repousse des poils, et fait office de déodorant et d'autobronzant. Que demander de plus ? (qu'il lave, peut-être ?)

# 5 - "The Singing Toothbrush" : le principe de base est simple, c'est une brosse à dents/lecteur mp3. Il faut, je cite, se brosser "very strongly" les dents pour écouter la zique, et c'est censé être bon pour tes dents (quand tes gencives commencent à saigner, c'est bon, tu peux écouter ton morceau préféré en pleurant). Les créateurs de ce produit d'avenir ont choisi de cibler, je cite encore une fois, "young people : 25-35 year-old". Ça fait plaisir, et rien que pour ça ils ont deux points de plus. Et comme ils ont fait un joli dessin, encore un demi point à leur actif.

Il est encore temps de sauver votre candidat préféré. Mais plutôt que d'envoyer un sms, envoyez directement un chèque au jury, merci.


21 mai 2007

Cheap Shots



Brought it back on crooked smiles
You took that walk like a peddler
Deals unborn cries
Nothing left adorned, you know
Your composure lost a feather
Letting it flow

And for seasoned things you do
Shallow notches never take in
We'll be two
To tear out pins askew
From a stainless way of faking
Getting it through
Ain't no gun to pull

Held it back for blushing rest
You need no compelling sorrow
Not so much lent
Nothing more than rocks to feed
You slipped out like some weary hero
Who let it flee

And for seasoned things you do
If regret's a word for aching
We'll be two
To tear out pins askew
Lay your breath down on frowns sagging
To get it through
Ain't no gun to pull

So don't shoot
Not too soon


16 mai 2007

Round a tin can, far above the Moon

Lundi dernier, The Servant à Beauvais (on se demande d'ailleurs un peu pourquoi).
Mais avant d'écouter Danny et ses amis, un groupe surprise a joué pour notre plus grand… euh… enfin, il a joué, quoi. Groupe surprise, parce qu'il n'était mentionné nulle part, ni sur les affiches, ni sur les billets. Au début j'ai cru que c'était les servants qui s'étaient déguisés pour de rire, mais finalement, je crois que c'était un vrai groupe, avec des instruments et tout ou presque. Pour le style, je penche pour l'étiquette expérimentale, à défaut d'autre chose. Soyons sympa et disons que c'était créatif. D'ailleurs, le guitariste avait plein de sons tellement chouettes (bien que certains fissent un peu mal à mes petites noreilles) que je croyais qu'il jouait du synthé. Il y avait un batteur, aussi, même si on le voyait pas. Il paraît qu'il avait un micro et qu'il chantait, mais rien n'est moins sûr, car on ne l'entendait pas non plus. Je me demande maintenant s'il y avait vraiment un batteur, ou s'il ne s'agissait pas plutôt d'une boîte à rythmes qui essayait de se faire passer pour un humain. Le bassiste avait l'air de s'ennuyer, ce que l'on comprend tout à fait, le public aussi s'emmerdait sévère. Ainsi, pour s'occuper un peu et montrer qu'il avait envie de communiquer, il nous a invités à examiner de plus près son majeur, semble-t-il, bien que ma verticalité contrariée m'ait empêchée de voir ce magnifique instant de communion. Enfin, Moonman (le type devant le micro avec une guitare) a vraiment donné le meilleur de lui-même. Cependant, qui a dit qu'on était censé chanter juste, hein ? On peut considérer qu'il s'agit d'un choix artistique que de chanter faux et pas en rythme, non ? En plus, il essayait de chanter en anglais, mais on est en France, d'abord, alors pourquoi se faire chier à prononcer correctement des diphtongues ou autres saloperies de" th" ? Et puis chanter et gratouiller sa guitare en même temps, c'est hyper difficile. Ça me paraît donc tout à fait normal de regarder son manche pour savoir où placer ses doigts, même si ça implique de pencher la tête et de ne plus chanter en face du micro (ou alors personne ne lui avait dit qu'il fallait chanter en face du micro s'il voulait qu'on l'entende ; il aurait peut-être mieux valu qu'il chante sans micro, en fait). Bref, je regrette un peu de ne pas avoir osé appuyer sur le bel interrupteur de la multiprise à côté de laquelle Bernard Kouchner et moi nous trouvions.
À la suite de quoi les Servant étaient forcément excellents, à tel point que j'en ai presque défailli.

11 mai 2007

Talent is an asset

Entre les rimes et l'accentuation, sans compter le sens, on ne le dira jamais assez : écrire des paroles, c'est tout un art. Merci Robert de me le rappeler.





24 avril 2007

Socks, attention!

Samedi dernier, je n'étais point au pays de la betterave mais plutôt du côté de Disneyland, j'ai donc malheureusement raté le concert TDS spécial élections. Séance de rattrapage grâce à Lo, en vidéo siouplé, avec en vedette les chaussettes du Squale.
(la chanson, c'est "W", en écoute sur leur page myspace)





08 avril 2007

So delicious

Je ne regarde pas les émissions qui passent super tard le soir, d'autant plus quand demain y a école. Cependant, certaines, comme la Nouvelle Star, semblent être d'excellentes émissions, puisque plein de gens n'arrêtent pas d'en parler. Ainsi, l'année dernière, il était arrivé jusqu'à mes oreilles une histoire de tortue, mais j'avais rien compris. Cette année, j'ai entendu parler de ukulélé, d'espadrilles et de salle de bain, ce que j'ai trouvé plus drôle. Information prise, le jeune homme dont il est question, et que nous appellerons John Reuel Maynard Akerlof parce que je ne me souviens plus de son nom, officie dans le groupe The Jean D'Ormesson Disco Suicide. "Funny Fishy Pussy", c'est quand même très fort :


02 avril 2007

It's cool to have a parental advisory sticker on your album!


Richard Kapp's "Short Songs" available on ITunes!!


Et pour la peine, je vous mets la version finalisée de "You don't suit me" (paroles ici)




Musique : Richard Kapp
Paroles : Peewee Peeper

12 mars 2007

Remix à la chambouline

Prenez un Telex. Mettez-lui un joujou qui fait du bruit entre les mains, et dites-lui quelque chose comme ça "Oh, et tu te souviens de ça, ça faisait lalalalala…". Allumez vos enceintes monitoring symétriquement placées (ou presque), laissez mijoter le tout pendant environ 20 minutes, en surveillant de temps en temps ("euh… 'scuse, j'ai oublié d'enregistrer, tu veux pas recommencer ?"), et vous obtenez ceci…



... ce qui devrait rappeler des souvenirs à certains.

09 mars 2007

Dance floor addict

Monte le son, c'est du Iom !



Saturday's night fever's gone
I need no pills to go on
All the people fade way
All alone I'm on my way

After everybody's had fun
After the last notes have rung
I'm left alone on the dance floor
I don't want to reach the door

I'm a dance floor addict…
But the party's over now
People ask me to go out
Why should it be the last song
I need to keep the music on

In my hand my glass is empty
And so does feel my body
If I've got no beat to get fed
I don't want to go to bed

I'm a dance floor addict…

So I wander from clubs to clubs
Like an addict low on drugs
Like a record on a deck
Going round to never end
I know I'll never get enough
But the disco ball must fuck off
All is silent now, I go mad
And I start to shout
Shout, shout…

I'm a dance floor addict…

(co-écrit avec le monsieur)

02 mars 2007

March

Shuffle another deck
A little jerking, fair enough
You go like what the hell
That's a deal to wash it off
So draw some other cards
Seal whatever you can get
Your turn to play a heart
Who said you should do it fair


(Illustration en mots de la pineupe du mois de mars de Lovely Goretta)


23 février 2007

Help Richard!

Richard Kapp's been through a hard time, turning out an addict, but despite several visits to a detoxification center, he couldn't quit and finally ended up in the street playing the guitar in the cold wind to earn enough to get his fix of Kinnie…


OK, the real story is about Richard playing on the "We play for Kinnie" tour, and you can watch the complete version of the spot here.


05 février 2007

Recycling



Aucun rapport, mais j'ai appris hier que Michael Jackson et Jean-Jacques Goldman ne sont en fait qu'une seule et même personne (il change de costume dans une cabine téléphonique ?).

28 janvier 2007

Come let's play along

Ça fait longtemps qu'on vous a pas emmerdé avec un blindtest, et je sais que ça vous a manqué (au fait, que devient celui du beau blond ?). Je bidouille donc ma radio en profitant de l'occasion pour vous faire ce blindtest thématique : tous les morceaux figurent sur une bande originale, que ce soit d'un film, d'une série ou d'un anime. Donc y a du super trop facile et du super trop dur, du tout et du n'importe quoi (attention, des fois c'est violent). Vous avez compris, le but du jeu est de retrouver l'artiste, le titre de la chanson, et celui du film/de la série/de l'anime qui va avec. Le premier qui trouve le tout a gagné du cadal (ou une photo de moi en robe beige, au choix).

(dois-je rappeler à quel point je suis corruptible ?)

Edit : la 16 été trouvée par m'sieur #1 (" Gasshou kimi wo nosete", Joe Hisaichi, BO de Laputa, le château dans le ciel) ; il manque encore le groupe de la 12, et le titre et le groupe de la 6.

Edit 2 : blindtest et donc cadal remportés par #1, grâce à la 6 ("See you everyday", Fang Ka Wing, BO Ghost in the Shell) et la 12 ("Pit Bull (mixed by Pink Evolution), No Smoking, BO Chat noir Chat blanc)

24 janvier 2007

Pleasantly Lost

Je sais bien que les températures chutent, mais on va faire comme si c'était l'été pour écouter cette chanson, bien meilleure qu'un petit pain suédois, de Telex (compare-moi encore une fois à un velouté perle de lait, et je te jure que tu pourras faire de moi tout ce que tu voudras).


(Photo : J)

Music and vocals: Telex




Before the path lazing away
Some rush drawings began to fray
As I came forward under your gaze
I used to stroll around a landscape
Of dwelled-on gentle plains

Lulled by breezes from I don't know where
I walked in looking for my way
So many crossings to dare
I followed rounded lanes
To pleasantly get my feet lost in a maze
Landmarks away

Opening our hands to other days
We'll maybe feel the currents fade
These ain't always the same
Until then let me wear
Some summer shades
And when the sun sets, will you give me a wave
I'll lose myself again

(avec les explications, c'est )

20 janvier 2007

Have I failed to impress you?

Cinq trucs peu connus à mon sujet, c'est bien ça, mamzelle ? Ok, allons-y :

- À un âge trop tendre pour que je m'en souvienne, je fus gratifiée du charmant surnom d'Attilette. Je me demande bien pourquoi, j'étais une enfant modèle…
- La dernière fois que j'ai porté une robe, beige de surcroît (ce qui devait également être la dernière fois que je portais autre chose que du noir en public), c'était il y a environ huit ans, lors d'un mariage. Les personnes qui me connaissaient passaient à côté de moi sans s'arrêter, elles ne me reconnaissaient pas (ou alors j'avais oublié de me brosser les dents) (e
t la dernière fois que j'ai porté autre chose que du noir en privé, j'ai fait peur à ma mère – pardon maman, je recommencerai plus, promis).
- J'ai vaguement tenté d'apprendre à faire de la musique, avec un piano jouet (tu pourras en jouer bientôt, promis). J'en suis restée au stade "Au clair de la lune - version pour un doigt". Mais mon piano, il fait aussi le bruit de l'ambulance ou de l'avion qui décolle, d'abord.
- Il m'arrive de patouiller dans la peinture, crépi et autres enduits, et de faire mumuse avec rouleaux et truelles. La maison de mes parents est un magnifique terrain d'entraînement (j'ai pas dit que j'étais douée, hein, c'est juste que j'aime bien faire le peintre en bâtiment, avec marcel et mégot).
- Je n'aime pas trop manger avec des couverts. Donc je m'arrange autant que possible pour manger soit avec les doigts, soit avec des baguettes.

Edit : non, jamais de couleur.


14 janvier 2007

I feel a little sick tonight...

Vivant souvent dans des recoins obscurs, le compositeur est une créature étrange. Approchons-nous discrètement et observons son comportement. Lorsqu'il se trouve à proximité d'un lyricist (un autre truc étrange), il peut adopter des attitudes très différentes. Il faut savoir qu'il existe en effet plusieurs espèces parmi les compositeurs. L'espèce la plus répandue est le runaway : il s'approche très vite, demande à renifler quelques mots, puis part très vite en courant sans plus jamais donner signe de vie (de là à penser que ce sont les quelques mots qui sont cause de mort prématurée, faut quand même pas exagérer). Dans le même genre, mais en plus vicieux, nous avons le take-away, qui n'est pourtant pas chinois ni même indien : il tente d'amadouer le lyricist avec du yaourt (le lyricist aime le yaourt) et une fois les mots en poche, hop ! il disparaît (ce qui peut parfois conduire le lyricist à rebaptiser le take-away).
Cependant, il est d'autres espèces plus tenaces qui, après le premier contact, décident malgré tout de continuer à grattouiller du côté du lyricist. Parmi elles se trouve le gentleman-taker : non seulement il demande l'autorisation avant de piquer des mots, mais en plus il en fait du bon et il met le nom du lyricist sur son EP qui va bientôt sortir youpi. De même, bien que le on-the-sly-taker prenne sans oser demander, le lyricist se sent tout aussi caressé dans le bon sens du poil et ronronne d'autant plus que le morceau plaît à ses oreilles.
D'autres encore font dans le yaourt, mais certains n'ont aucune idée de ce qu'ils veulent, ce qui permet au lyricist de faire un peu ce qu'il veut. C'est le cas du idunno-isuck qui laisse le lyricist n'en faire qu'à sa tête (là, le lyricist est très content), et qui bien sûr aime tout ce que fait le lyricist (le idunno-isuck est très prudent, il sait qu'un lyricist pas content est un lyricist chiant). Il ne demande de modifications que sous couvert de rimes-je-sais-pas, alors que le lyricist veut bien remixer la blédine autant que nécessaire (parce que du idunno-isuck, ça se mange sans faim tellement c'est bon). Le doitagain ne sait pas trop non plus ce qu'il veut, mais il sait ce qu'il ne veut pas et n'hésite pas à le dire au lyricist qui écrit et récrit mais ne parvient jamais à le satisfaire complètement (à son plus grand désespoir, vu que le doitagain fait du très bon café). Pour le yoghurtman, c'est tout autre. Il apparaît quand on s'y attend le moins mais ne vient jamais les mains vides : le yaourt s'accompagne le plus souvent d'un thème qui permet de nourrir sans trop de mal le lyricist. Bien que le résultat soit parfois un peu indigeste pour le yoghurtman, il semble tout de même satisfait puisqu'il revient.
Enfin, un cas encore plus à part, le baby-love-andco. Vivant dans un univers improbable où le web n'existe pas, il sait parfaitement ce qu'il veut, il sait tellement ce qu'il veut qu'il dit au lyricist ce qu'il faut écrire (alors pourquoi il écrit pas lui-même, d'abord ?), et il faut surtout que ça n'ait aucun goût sinon il en veut pas. Et voilà ce que ça donne :



12 janvier 2007

Now and Then

Music: J
Vocals: J, Deanna


(Photo : J)




If I had a blindfold handy
I wouldn't see your poking
Out of a memory let out
Seldom out of sight
I'm not sure
Your nimble fingers tied
In a knot
Snatches of little talk

Guess you come
Now and then
A second to
What pulls it through
It may be that you told enough

Wishing well
Anyway
I'm to get
A little bit upset

Somehow now and then

(pour les anglophobes, un semblant d'explication de texte)

03 janvier 2007

Mean Child

I know there's not much he cares about
I know he was bound to interfere
Full of decent designs, let me doubt
And still I have to endure that sneer

My mean child
Has tricked me in his killing embrace
So please have mercy and wipe my face
Though I'm not innocent

Gifted in turning love into hell
She leads me to fulfil her hunger
She damn knows how to empty my shell
To leave me bare with no desire

My mean child
Takes me apart against her sweet breast
So please have mercy and let me rest
Though I'm not innocent

I know you've got a fickle nature
You quietly laugh while slashing me
Got to plead only to get lower
Your staring at me so endlessly

My mean child
Nestling within my chest you're stretching
Please hold out your hand to which I'd cling
Though I'm not innocent